En nous imposant les vertues du temps long, le film nous rappelle qu'habiter c'est être entre quatre murs avec un dehors et un dedans (qui l'eut cru).
Sauf qu'ici le désert, son épicerie et sa gardienne font une trinité perméable. L'un ne se perçoit pas sans l'autre. La malice atrabilaire de Malika est un écho de la dureté tragique du Sahara. Son commerce devient le dernier fil qui l'a tient en dehors de sa fascination morbide. Le dernier lien à une humanité de passage.
Si le film se laisse traverser par de beaux personnages, il a la qualité de ses défauts. Il nous laisse percevoir les failles d'un dispositif qui par sa présence provoque certaines situations.

Lalaitou
8
Écrit par

Créée

le 30 juin 2021

Critique lue 118 fois

Critique lue 118 fois

D'autres avis sur 143, rue du désert

143, rue du désert
Nuwanda_dps
6

Combler le vide

143 rue du désert. C'est l'adresse de Malika, la "reine" du Sahara, gérante d'une cahute en tôles posée au bord da la route transsaharienne traversant l'Algérie. Une adresse à laquelle s'arrêtent...

le 3 mai 2021

4 j'aime

143, rue du désert
Lealu
8

La nonchalance de la reine du désert

S’évader sur le temps long des dunes pastel du désert. La caméra tremble en bougeant. Les musiciens chantent, dansent en contre-jour. Un plan de sable, de sable, de mur, fenêtre, encore les dunes,...

le 25 avr. 2021

4 j'aime

1

143, rue du désert
Fêtons_le_cinéma
6

Au relais de la mémoire

143 Rue du désert réussit à brosser le portrait de l’Algérie d’aujourd’hui en se saisissant du relais situé en plein désert comme d’un moyeu autour duquel gravitent différents individus appartenant...

le 19 mai 2021

2 j'aime

Du même critique

Le Lycéen
Lalaitou
9

Un sot merveilleux

Suivre Lucas c'est suivre l'âge bête, celui où tout et son contraire peut sortir de sa bouche, le plus tendre comme le plus méchant. Par égoïsme, peut être mais aussi pour questionner une dernière...

le 30 nov. 2022

4 j'aime

Kaamelott - Premier Volet
Lalaitou
2

Le goût pour l'échec sommé de devenir sérieux.

Le sens de la tirade de comptoir et l'absurde de la série s'étouffent dans ce grand projet de saga qui n'a d'épique que le sous titre. On comprend grâce à ce désastre tout le sel de la série. Là où...

le 20 juil. 2021

4 j'aime

4