[Spoiler alert, même si on s'en fout un peu]
Ce film est profondément consternant, ne serait-ce que pour la résolution du dilemme moral final selon lequel on peut rester un être humain respectable, même si on laisse crever la planète entière, pour peu qu'on sauve la poignée de rupins désespérés qu'on a sous les yeux.
Et pour bien d'autres motifs, en fait.
MAIS, si on arrive à se raccrocher aux légères pointes d'ironie (le premier ministre italien qui préfère se sacrifier et rester avec son peuple pour prier - attends, quoi ? ; la destruction de la maison blanche par des bâtiments de l'US Navy qui lui tombe dessus), ou à des choses simples comme un métro survolant un avion, et autres scènes de destructions filmées par un mec vachement plus doué que Michael Bay (ça vaut ce que ça vaut), alors pourquoi pas.
Attention toutefois aux risques d'étouffement par facepalm.