A la fois un film choral, un journal intime, la naissance d'un amour et autre problème annexe. Mais surtout un grand sentiment de liberté dans le fond et la forme. Une sorte de Nouvelle Vague 2.0 dans un film par ailleurs très référencé où l'on cite en vrac Judd Appatow, Robert Bresson et Ian Curtis. On pourrait accuser le film de devenir parisiano-bobos mais justement, cela le rend encore plus personnel avec un réalisateur qui parle ouvertement de ses références et de ce qu'il aime. Et puis pour paraphraser un célèbre film, "si vous n'aimez pas Appatow, si vous n'aimez pas Bresson, si vous n'aimez pas Ian Curtis, allez vous faire foutre ! "