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Crazy Clown Time
Le cinéma de Rob Zombie m’inspire le plus profond respect, un des rares réalisateurs de genre horrifique actuel sachant rester cohérent envers son univers en assumant sa démarche et ses références,...
le 19 sept. 2016
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31 par Incal
Rob Zombie aime deux choses dans la vie : les freaks et le panache. C'est ce qui fait tout le charme de son cinéma intense et débridé. Son imaginaire dérangé et son ambition esthétique ont plusieurs fois fait mouche (The Devil's Reject, La Maison des 1000 morts, Halloween), mais il faut croire que le cinéaste n'a plus trop envie de raconter des histoires.
Et si la radicalité formelle de Lords of Salem pouvait encore excuser la confusion du scénario et le manque de charisme de Shery Moon Zombie, il n'y a pas grand chose qui sauve ce 31. C'est un peu drôle, un peu gore, un peu dérangé, mais jamais aussi vicéral et rock n roll que les précédents chef-d'oeuvres de la rock star. Passé l'excellente première séquence en noir et blanc et le nain à moustache, tout est attendu, déjà vu et finalement très ennuyeux. Il serait bon pour Rob Zombie de mettre son chef opérateur en grève, juste quelques jours, le temps qu'il se rende compte qu'il a besoin d'un bon scénariste, l'excentricité ne fait pas tout. Allez Zombie ! Ferme un peu tes magazines érotiques et remets toi sur Word.
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le 22 déc. 2016
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