Un Chaos Hostile dans l'Abomination d'une Mort Sanglante.

Résumé : La veille d'Halloween, des festivaliers font la fête dans leur camionnette, pour se rendre au prochain carnaval. Ils s’arrêtent pour faire le plein, mais tombent sur des gens bizarres, ils repartent mais s’arrêtent à nouveau sur une route barrée par un culte de sorcellerie. En sortant du véhicule, ils sont attaqués et enlevés pour participer à un jeu sadique appelé le 31. Le jeu est simple s'ils veulent retrouver la liberté ils doivent survivre les 12 prochaines heures face à des bourreaux sanguinaires. Personne n'a jamais survécu mais ils vont tenter d’échapper aux tueurs lâcher à leur poursuite et tenter de comprendre, pour pouvoir rester en vie.

Histoire : Rob Zombie dira «c'est le plus brutal de mes films», il décide de le sortir à Halloween pour donner de l'ampleur à l'intrigue. Il veut faire une suite à ses 2 premiers films, mais il semble que la licence soit celle de Lionsgate. Le tournage dure 20 jours, tandis que la comédienne arrête de fumer, c'est ce qui ajoute de la fureur au personnage. Au festival de Sundance, Rob Zombie trouve un distributeur qui va vite faire faillite et l’obligera à revoir la distribution du film. C'est la femme de Rob Zombie, qui a l'idée de finir sur Dream On d'Aerosmith. C'est le 1er échec du réalisateur avec un budget de 1m5$, il rapporte 1m$ en salles mais plus de 10m$ en vidéo. De nombreuses références aux films cultes seront imprégnés par La chasse du comte Zaroff de 1932, et la scène finale du couteau est une référence à Jack l’éventreur.

Équipe : La coproduction, le scénario, la musique et la réalisation c'est Rob Zombie, qui refait un plongeon dans l’hyperviolence de ses 1ers films après The lords of salem. Production de Mike Elliot, avec plus de 170 films produits, les effets de Steven Addairs, qui fera aussi 3 from hell. Côté casting, Sheri moon Zombie, femme et actrice fétiche de Rob, Jeff daniel Phillips, Lawrence Hilton-Jacobs, Meg Foster connue pour Invasion Los Angeles, La foret d’émeraude, Malcolm McDowell, connu pour Orange mécanique et C’était demain, Richard Drake, connu pour Batman begins, Thor 2 et Game of thrones.

Avis : On retrouve l'ultraviolence qui a fait la réputation du réalisateur avec un défilé de scènes sanglantes. L'intrigue baroque retrouve une mise en scène cohérente et des acteurs transcendés par l'action, pour aboutir à un film déjanté. Malgré les aspects dégoûtants et épouvantables, l'histoire offre un second degré qui disperse la frayeur dans une farce hystérique terrifiante.

Critique : Le générique chevauche des images étranges, en laissant un personnage incroyable arriver avec une ambiance atroce qui dégénère dans une scène-choc ultrasanglante. Le générique reprend sur les personnages dans une musique d'enfer, qui démarre l'intrigue avec les effets des années 70. Un groupe de voyageurs qui fait des animations dans les fêtes locales s’emmêlent à leurs délires en multipliant les situations comiques. Le rythme dynamique fait une pause avec d'étranges rencontres qui reprennent la route pour se retrouver coincé. Les éléments accélèrent un terrible affrontement qui lance la violence jusqu'à l'arrivée dans un endroit mystique aux décors somptueux.

La folie révèle le mystère d'une boucherie humaine en plongeant radicalement dans la violence. L'action déclenche le mode survie en regroupant les personnages dans une dimension qui continue la terrible fuite en avant. La confrontation engage les découvertes lugubres de l'horreur qui s'enfoncent dans la puissance hyperviolente des combats ultrasanguinaires. L'impressionnant choc de cette condition dans la survie, amplifie les mécanismes abominables qui enchaînent les tueurs atroces. La pesante partie de chasse s'engouffre dans la frayeur d'un abominable dédale avec un rythme efficace.

Le jeu de la survie tourne au véritable carnage en conservant une atmosphère morbide qui explose avec un traitement ininterrompu d'effets ultraviolents. Les puissants affrontements s'accumulent à la terreur dans une sorte d'effroyable bain de sang sans réel sens, qui mène au 3ème combat avec une réalisation funeste. Le massacre accélère pour revenir au personnage du début en prenant la direction du dénouement. Les événements arrivent sur la dernière route de la survie qui réduit la tuerie à quelques survivants en atteignant son dernier acte. La puissante violence dégage une dernière issue dans ce feu d'artifice implacable, qui laissera l'ultime vision du rouge diabolique sur un dernier sursaut philosophique.

> https://youtu.be/p7otiuwObcs

Ma 1ère critique du film écrite en 2017 > Coproduit, écrit et réalisé par Zombie en super2k anamorphique panavision avec un budget minuscule, dédié Vod\Vidéo et 1 prix acteur. 31 commence par la folie d'une scène-choc qui engage l'intrigue avec ses personnages sur un rythme d'enfer, jusqu'au point de non-retour. Les détails arrivent avec l'ultime révélation du titre au 31, qui plonge dans l'immersion de l'univers fragile d'un divertissement impitoyable, ultraviolent et maîtrisé. Rages, violences et survies s'organisent avec d'immondes séquences qui s’enchaînent dans l'orchestration d'une ignoble mise en scène. L'histoire reste secondaire pour se concentrer uniquement sur une surenchère de combats au summum d'une abominable violence. L'irréversible chasse semble inarrêtable en collant au siège par la frénésie de sa boucle infernale, lors du long dénouement, pour cette œuvre sans budget et monstrueuse, mais néanmoins plus subtile que les deux 1ers films de son réalisateur.

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