Il faut déjà être capable de surmonter l'exaspération face aux personnages du film : un gamin plus que « pourri–gâté », petit crétin qui croit encore au Père Noël à 10 ans tout en étant censé être « surdoué », sa mère, femme d'affaire puante qui ne pense qu'au fric, son grand-père, exaspérant de gâtisme gnangnan, le copain de la mère (le père est décédé) playboy inodore et sans saveur, et ensuite de surmonter le côté totalement invraisemblable de ce château dans lequel vivent les trois personnages principaux (mais il faut sans doute accepter cela puisque le réalisateur joue la carte du « conte de fées » moderne). Si l'on y parvient, ce qui n'est déjà pas mon cas, on reste sidéré devant la nullité de l'interprétation et le côté chic et toc de la réalisation. Une grosse daube au niveau esthétique comme au niveau idéologique.