Le recueil déceptif.
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le 7 mai 2011
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Film à sketches nous proposant, comme son nom l'indique trois histoires de mort, chacune portant un peu de l'identité de leur pays (Corée du Sud, Thaïlande et Hong-Kong. Oui, j'écris que HK est un pays, juste pour faire chier les éventuels espions chinois qui me lirais...)
Et si l'idée en elle-même est sympa, à l'arrivée, c'est pas fameux. Le segment de Kim Jee-Woon montre certes déjà le sens du cadre du bonhomme, mais semble ne rien vraiment raconter au-delà de ses effets chocs et si, oui, il dit quelque chose de la solitude au sein de cette société avançant à marche forcée, il ne convint jamais vraiment.
Même problème de construction avec le segment suivant qui part pourtant sur de bonne base, s'appuyant sur le folklore local des marionnettes et danses traditionnelles, mais qui est parfaitement décousu (j'ai cru à un moment qu'on avait un flashback, mais en fait non, à moins que peut-être...) et qui, hormis une succession de morts, ne raconte pas grand chose d'autre.
De fait, le segment hong-kongais n'a pas trop de difficulté à s'imposer comme le meilleur. Déjà servi par belle lumière froide et quelques plans très sympas de Christopher Doyle (La star des chef-op de la péninsule), il propose ensuite une histoire touchante d'amour par-delà la mort, le portrait d'une relation père-fils tout aussi touchante, et si la fin s'étire un peu, les zones d'ombres du récit (le studio photo est-il lui aussi un fantôme ?) servent le récit plus qu'elles ne le déservent. Et puis en terme de film HK avec quelqu'un s'occupant d'un défunt dans un immeuble délabré, ça m'a rappelé le sous-estimé (et un peu oublié) Rigor Mortis.
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il y a 6 jours
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