Sorti cinq ans après le film de Robert Aldrich Plein la gueule ce north dallas forty a un certain nombre de similitudes, il serait d'ailleurs étonnant que Kotcheff n'ai pas été influencé par le film d'Aldrich. Les deux films évoluent dans le milieu du football américain, mais ils ont surtout comme personnage principal un homme désabusé, non pas par le jeu mais par ceux qui les utilises. Nick Nolte incarne ce joueur qui n'aime pas particulièrement la vie dépravé des autres joueurs de son équipe. Il se retrouve dans une soirée dans laquelle les femmes sont des marchandises sexuelles pour ces mâles qui ne sont que de la viande saoule. Ça le désole de supporter ce niveau de crétinerie, mais il faut bien être sociable, même un tout petit peu avec ses partenaires. Cet homme est moins bas de plafond que la plupart de ses camarades de jeu. S'il balance des vannes au gros costaud de l'équipe il n'est pas aussi fort en gueule que l'est le personnage de Burt Reynolds dans le film d'Aldrich, mais il est le petit malin qui trouve toujours la phrase ironique à dire pour se foutre de la connerie du coach ou de ses coéquipiers. Ce coté petit malin du personnage aurait du être plus présent, il est là de temps en temps et il est drôle parfois, mais ça aurait apporté encore plus au personnage, parce-que finalement il est plutôt sage et ne dérange pas plus que ça. Ce joueur apporte tout au jeu, mais son comportement de petit malin va lui faire perdre sa place au sein de l'équipe. Il a beau avoir du talent, il n'entre pas dans le moule dans lequel l'équipe dirigeante voudrait tant le voir. Comme dans un autre film de sport Slap Shot (qui lui est sur le hockey) on voit l'envers du décors, qui est plutôt ennuyeux. Ces gars sorti du sport qu'ils pratiquent ne savent pas faire grand chose. Les entrainements et les tactiques de jeu n'ont rien de captivant, d'ailleurs tout ceci est fait par des tacticiens qui ne sentent rien du jeu, mais qui lisent des stats sur des ordi. C'est ce qui est arrivé au cinéma actuel, il est fait par des financiers qui regardent les recettes et se foutent du reste. Phillip Elliott ne vie qu'une fois sur le terrain, il peut bien casser son corps en deux, ce qui l’intéresse ce sont les phases de jeu, les à coté n'ont pas grand intérêt.

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le 15 mai 2018

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Heurt

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