Même en parcourant ces magnifiques paysages sud américains en sac-à-dos, mon amour pour le cinéma me pousse toujours et encore, à effectuer de petites escales dans ces quelques cinémas boliviens. Après Ready Player One et Rampage visionnés dans la belle ville de Sucre, cette fois-ci ce sera le Cine Center de La Paz qui m'accueillera donc pour m'y faire découvrir ce petit survival : Panico en el Profundo [ah oui, les doublures boliviennes sont plutôt appréciables très franchement].
Bon. Qu'en est-il donc ? Eh bien déjà ce petit film sympatique, c'est de la consommation impulsive et par défaut. Par défaut de consommer autre chose qu'un énième film Marvel et Star Wars ; ces derniers monopolisant la quasi-totalité des salles en Bolivie. La diversité des oeuvres nationales et étrangères semblent encore plus chaotique dans ce beau pays dit plurinational. Euh si c'est pluriculturel ? A débattre. Bref. La décision devait ensuite se faire entre une de ces petites œuvres d'auteurs métropolitaines et ce survival de requins. Et le truc c'est qu'hier soir... J'avais envie de frissonner. Puis j'adore les requins, tout comme le genre indémodable du survival, qui s'avère être une porte d'entrée intéressante pour ces jeunes carrières hollywoodiennes.
Ici, le cinéaste se lance dans la thématique inépuisable du requin qui redore son blason depuis que les CGI viennent refaire une beauté non-négligeable à nos beaux squales. Sans aucune prétention, le film vend ce qu'il promet, à savoir un honnête survival avec sa durée très caractéristique n'excédant pas les 1h20. Et c'est cool. Le film sait procurer sa dose de frissons de part ces jeux de lumières très efficaces en dernière partie. On ne crie pas au génie mais le film réussit le défis de surprendre sur un marché extrêmement saturé là où le requin se déplace dorénavant dans le sable, les tornades et l'espace ?
A ranger donc dans ma petite liste mentale de survival de secondes zones venant plus ou moins pimenter mes expériences cinématiques.