Succès surprise de 2017, In the deep aka 47 meters down envoyait une petite baffe aux spectateur dans le monde du film de requin et s'imposait sans peine comme le meilleur film sur le sujet avec les dents de la mer (laissant the reef loin derrière). Que pouvait-on espérer d'une suite qui, nous l'anonçait-on, aurait lieu dans le cadre d'un temple sous marin ? Plus de cheesy ? Une autre forme de huis clos ? Un peu tout ça...


In the deep 2 n'est pas aussi bon, car il ne contient aucune surprise. On pourra même dire que son dénouement est un repompage éhonté qui, de la façon où il se produit, pourrait être l'oeuvre d'un troll déguisé en scénariste (les protagonistes survivent...
"""
pour tomber en plein sharkfeeding
""" ) vous parlez d'un manque de bol ! Il contient à peu près tous les mêmes défauts que son prédécesseur (bande son inégale, premières 20 minutes absolument chiantes, multiplication de protagonistes pour épaissir un peu le bodycount et rythmé un huis clos finalement assez mou...). Toutefois, l'argument de l'exploration sous marine n'est pas si mal exploitée, l'efficacité du cadrage est toujours impressionnante (on a l'impression qu'un requin peut jaillir à tout instant d'un côté du cadre), et la star du film, à savoir notre requin des cavernes, est bien personnalisé et suffisamment teigneux pour faire le show et ménager quelques sympathiques moments de jump scare. Malgré sa tendance à tourner trop tôt pour croquer les gambettes de nos femmes grenouilles, il assure le spectacle et justifie à lui tout seul le visionnage du film. Il est d'une qualité équivalente au squale de the shalows, qui assurait tout de même question visuel.


Petite série b pas révolutionnaire mais gentiment troussée (la séquence de flash a de quoi marquer), 47 meters down ne fait pas aussi bien, mais délivre ce qu'on attendait, ce qui vaut une petite moyenne. Toutefois, on est déjà dans la limite, aussi l'équipe aurait intérêt à faire évoluer la formule pour apporter un peu de fraicheur à cette saga décidément motivée, mais en début de redondance.

Voracinéphile
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le 2 sept. 2019

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