Le Ronin, c’est le Samouraï qui se retrouve soudainement sans maitre et ce film s’inspire d’une ancienne histoire japonaise ; c’est la minute culturelle car en dehors de ça, il n’y a pas grand-chose à tirer du film de Carl Erik Rinsch. Pour sa première réalisation, il a bénéficié d’une enveloppe incroyable de 175 millions de dollars et on se demande où est passé ce budget. Trop long à démarrer, des personnages transparents, des effets spéciaux perfectibles et des scènes d’action qui manquent de folie font que 47 Ronin se révèle bien loin d’être aussi fun qu’on ne l’aurait imaginé. Il aura beau se déplacer comme un fantôme ou manier les sabres avec habileté, ce n’est vraiment pas avec ce genre de rôle que notre pote Keanu Reeves signera son come-back. A oublier.