Le criminel est souvent sur le devant de la scène dans les films, pas de bons films sans un bon méchant ...une attirance malsaine peut être, mais bien humaine.
Comme si faire du mal était finalement acceptable et même poétique.
Le fantasme collectif est de se mettre à la place du voleur, celui qui ne laisse pas indifférent, ou celui qu’on déteste, qu’on craint ( qui exprime une violence que nous n’oserions pas faire exploser) voir qu’on admire.
Ici , c’est bien vu , c’est le contraire, le volé, la victime, a le courage de devenir bourreau et vole donc la vedette.
Alors après, le nouveau bourreau devient sadique, et va même au bout de sa folie, pour finalement ne plus se donner de limite, un peu au final comme celui à qui il veut donner une leçon.
Bien construit et haletant du début à la fin.