Je ne vais pas vous mentir : si je suis allée voir ce film c'est pour son titre (le 5 étant mon chiffre favori) et aussi parce qu'il s'agit d'un film italien.
Je n'avais pas vu la bande-annonce avant néanmoins, grâce à l'affiche, j'avais une petite idée du genre d'oeuvre que j'allais voir, soit un drame policier.
Ce que j'ai appris plus tard, en me baladant dans la partie boutique du MK2 Bibliothèque, c'est que 5 est le numéro parfait est l'adaptation d'Igort de sa propre bande-dessinée (j'y ai d'ailleurs jeté un coup d'oeil et bien que le dessin soit très différent du film, elle est elle-aussi divisée en cinq parties distinctes).
Il faut savoir que dès sa sortie, la bande dessinée 5 est le numéro parfait a été un phénomène d’édition. Publié dans 20 pays, traduit dans 15 langues et récompensé par de nombreux prix internationaux, il est devenu un livre culte, l’un des romans graphiques les plus traduits dans le monde qui a hissé son créateur au rang des plus importants auteurs du genre au niveau international.
Ainsi ce projet d'adaptation cinématographique remontait à plus de quinze ans. Plusieurs cinéastes et producteurs européens, américains ou asiatiques étaient intéressés par cette histoire. Pendant 1 an d'ailleurs, Igort a travaillé avec le réalisateurs chinois Johnnie To, qui a fini par abandonner la collaboration.
Au final, même s'il ne voulait pas le réaliser lui-même, Igort a fini par céder parce qu'il n'arrivait pas à trouver une personne qui comprenait tous les enjeux de l'univers de 5 est le numéro parfait.
Dès le début, j'ai été marquée par le traitement de l'image et la mise-en-scène très "théâtrale". Pendant toute la vision du film je ne savais pas si il s'agissait d'une parodie ou d'un long-métrage sérieux. Encore aujourd'hui, j'ignore sous quel angle j'étais supposée prendre cette oeuvre, ce qui est assez embarrassant.
Je suppose qu'il faut le prendre comme un exercice de style, bien exécuté certes, mais qui manque cruellement d'émotions.
Je n'ai donc pas réussi à rentrer véritablement dans le film et m'attacher aux personnages que j'ai trouvé très caricaturaux.
Meh...