Le début a été assez laborieux (passé la surprise d’avoir un film en VF bien qu’annoncé en VO, merci CGR. M’enfin quand il ne reste plus que 2 séances avant d’être déprogrammé, on s’assoit sur sa surprise et on continue). Bref, après un début où j’ai peiné à pleinement rentrer dans le film (c’est qu’il faut quand même se faire au rythme d’un film de Martin McDonagh, très spécial en général, on aime ou… pas.) Bref, après un début, comme je le disais, un brin laborieux, on rentre quand même bien dans cet univers délirant fait d’auto-références, de grand n’importe quoi pourtant mûrement réfléchi, et d’acteurs de talent.

Par où commencer ? (comment ça mon début a été laborieux ?)

On retrouve d’abord l’univers de Martin McDonagh, un brin (ou deux) d’absurdité, quelques beaucoup de têtes brûlées et une histoire qui part en cacahuètes. Et enfin, un rythme bien à lui. Rythme qui peut paraître inégal, bizarre mais qui au final colle bien à l’histoire.

L’histoire tiens. Marty, scénariste en panne (il n’a que le titre : 7 psychopathes et une vague idée sur un film qui parlerait de paix et d’amour), qui se trouve mêlé au trafic de son pote Billy (Sam Rockwell, délirant et génial) et de son charmant compère Hans (Christopher Walken, adorable). Les 3 se retrouvent dans la panade après qu’un propriétaire, malfrat de son état, se mette à chercher son chien-chien qui lui manque vraiment beaucoup.

Les choses peuvent parfois paraître déconnectées, sans grand sens, mais il s’avère toujours qu’en fait, ben… si. On peut aussi avoir une impression de brouillon, de n’importe nawak. C’est le cas, après on aime ou on aime pas. Et cela n’empêche pas de pures trouvailles scénaristiques, de beaux plans et une bonne réalisation, bref assez pour montrer que 7 psychopathes n’est pas qu’un film de psychopathes.

Ca fait aussi du bien de voir un film qui ne se prend pas du tout au sérieux, qui se moque d’Hollywood, de lui-même (l’avantage d’avoir un personnage principal qui est scénariste) et qui offre à ses acteurs un prétexte pour se faire plaisir (la scène de la fusillade du cimetière racontée par un Sam Rockwell des grands jours est legend…. wait for it…. dary, comme dirait Mr Stinson).

7 psychopathes, un beau bordel délirant. A voir !
MrAmeni
7
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le 13 mai 2013

Critique lue 264 fois

MrAmeni

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