Excès de vie.
Capturer des images c'est facile, mais parvenir à faire passer des émotions, des vraies, au travers de ces dernières, c'est autre chose. Jonah Hill a tout compris, nul besoin d'artifice pour faire...
le 16 janv. 2019
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FIlmer le skate et les 90's au 21e siècle, ce n'est pas se contenter d'injecter des références mais surtout adopter les codes du "filmer à tout prix" propre à cette époque. En adoptant le regard d'un préadolescent tout en candeur , le film s'enveloppe d'un cocon de douceur en même temps qu'il exulte toute la violence de l'âge ingrat Jonah Hill réussit à parler de la découverte de la vie comme source de plaisir sans jamais s'enfoncer dans le creep façon Larry Clark. Formellement, le dispositif est simpliste et se contente d'opposer le corps fragile mais lourd de l'ado débutant à celui de ses "mentors" plus âgés, logiquement immenses en apparence mais pourtant si léger. Il y a des détours touchants et justes : A travers le sourire d'un gamin qui découvre la liberté, on observe cette contre-culture qui laisse sous-entendre le sex, drugs et rock'n roll mais qui est surtout celle des mecs qui tombent, des mecs qui souffrent, des mecs qui pleurent et qui se relèvent pour monter sur leurs planches, écouter de la musique très fort et embrasser leurs potes.
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Créée
le 12 oct. 2022
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