Je voulais seulement quelqu'un à aimer...

A l'Intérieur (2007) :



  • "Plusieurs mois après un accident de voiture ayant coûté la vie de son mari et d'une femme enceinte, Sarah également enceinte a perdu toute joie de vivre. Vivant recluse dans son appartement et n'en sortant que pour faire de longues et monotones ballades en compagnie de sa mère, elle broie du noir et attend juste le moment de son accouchement, prévu pour bientôt. La veille de la date prévue, Sarah passe le réveillon de Noël seule dans sa maison. Mais une femme armée de cisailles vient troubler la soirée. En effet, cette dernière ne désire qu'une chose, le bébé de Sarah..."


Ce film de 2007 est surtout réputé pour son extrême violence et sa cruauté sans fin.


Et je dois dire que j'avais envie d'écrire une critique sur ce film, alors que ma dernière critique remonte à juin 2018.


Allons-y :


Tout d'abord, le scénario est franchement simple. Pleins d'éléments du genre "Home Invasion" sont réinvestis pour donner un côté effrayant et glauque au film. Certains éléments, comme la personne étrange derrière la porte demandant d'ouvrir marchent mais d'autres moins. L'action commence très rapidement. La partie après l'accident de voiture est plutôt anecdotique et est la surtout pour se foutre de la gueule de Dominique Frot (qui joue comme un lapin galeux). On découvre les différents personnages très présents pour Sarah comme sa mère et son patron, qui se proposent tous deux d'emmener la jeune femme à l'hôpital pour l'accouchement. Le temps passe jusqu'à ce que Sarah reçoive la visite inquiétante d'une femme donc le visage est caché dans la pénombre. Sarah appelle la police qui vient quelques minutes après. Puis, lorsque les policiers sortent de la maison, les événements s'enchaînent très vite...


Le film est très bon si on ne recherche qu'un simple film gore pour frissonner les soirées d'Halloween (ou de Noël si vous êtes comme moi ^^), mais on doit admettre que ce n'est pas du grand cinéma. Les réalisateurs arrivent à tenir une ambiance lourde et sale et pour ça on peut les féliciter. Mais malheureusement, le film reste classique misant sur ces scènes de violence poussées (particularité du cinéma d'horreur français, selon les films que j'ai pu voir).


J'avoue également que le twist final ne m'a fait ni chaud ni froid, puisqu'il est vu et revu.


Du côté des acteurs on a le droit à Alysson Paradis (la sœur de Vanessa) qui nous livre une performance très convaincante et la merveilleusement bizzare (dans le film comme dans la vraie vie) Béatrice Dalle, qui nous donne une performance glaçante de son personnage, semblable à un de ces fantômes japonais, les cheveux dans les yeux, une paire de cisailles à la main. Le reste du casting, Aymen Saïdi et Nathalie Roussel nous livrent un job très convaincant contrairement à François-Régis Marchasson et à l'affreuse Dominique Frot qui jouent comme des concombres charnus.


J'ai aussi été frustré par la connerie du flic qui garde le pauvre gamin des quartiers attaché avec des menottes alors qu'une folle se balade dans la maison. Ce mec est vraiment la personne la plus inutile du monde et il


méritait la mort violente et douloureuse que Mademoiselle Dalle lui a infligée.


GROS CON :)


Mais parlons également de ce qui fait la renommée de ce film. Le sang.


Il est très bien fait et les scènes gores marchent à chaque fois. Que ce soit le simple accident de voiture sanguinolent à la paire de cacahuètes empalées par une paire de ciseaux, j'ai grincé des dents de très nombreuses fois et me suis même caché les yeux. Et sur ce site, ceux qui me connaissent bien savent que ça ne m'arrive pratiquement jamais.


En bref, A l'Intérieur est un bon film gore mais un film très moyen. Il est regardable malgré sa violence et peut se vanter d'être un des "bons" films d'horreur français.


Je ne le regarderai pas une nouvelle fois mais je le conseille pour les curieux aux âmes (pas) sensibles... :)


                                                                  5 /10

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le 13 déc. 2019

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