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World Eaters
"We are world eaters", et que voyons-nous, un Subway de m* sur la Lune. Ad Astra présente une vision plutôt pessimiste de la conquête spatiale, où l'humanité ne ferait que reproduire ses erreurs passées. Mais le film est principalement centré sur la psychanalyse de Roy McBride, ses troubles émotionnels, et le rapport à la famille.
J'ai beaucoup aimé l'atmosphère du film, les couleurs et l'éclairage, les détails subtils dans le focus de la caméra (comme par exemple lorsqu'il dit qu'il restera concentré sur l'essentiel, et que sa femme reste floue malgré l'attention du spectateur portée sur elle). La scène d'action sur la Lune est bien réussie aussi. Ce que j'ai moins aimé, ce sont les quelques références religieuses qui ne me touchent pas du tout.
Un peu à mi-chemin entre 2001 et Interstellar, Ad Astra est plutôt dans de la science-fiction light, car ce n'est pas vraiment le propos central, mais il constitue une belle quête vers ses étoiles intérieures, avec un final nous faisant redescendre sur Terre.
9
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le 23 sept. 2019
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