Fade Astra
Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à explorer l’espace… L’air de rien, en se lançant sur cette voie, James Gray se glisse dans le sillage de grands noms du cinéma tels que...
le 20 sept. 2019
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Je n'ai pas su si j'étais déçu en sortant de projection : on attend souvent que l'espace soit spectaculaire, sonore, plein d'explosions et de bêtes peu ragoutantes. Mais, il n'en est rien.
James Gray livre un film sobre, profond et particulièrement terre-à-terre qui explore les sentiments et le quotidien banal d'une Humanité à l'assaut de l'espace, sans grand espoir.
L'histoire de la relation père-fils - qui aurait très bien pu celle d'un émigrant - sert de fil rouge à une réflexion qui pourrait se résumer à une évidence vitale : avant de s'engager dans des fuites en avant toujours renouvelées et toujours plus destructrices, générations après générations, apprenons à cultiver notre jardin (Candide de Voltaire) et retissons des liens qui n'arrêtent pas de s'étioler et qui font que notre vie d'humain vaut le coup d'être vécue.
On est à des années-lumières du bling-bling aveugle, addictif et séduisant de l'évolution technologique, à des trillions d'années-lumières...
Créée
le 9 oct. 2019
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