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Fade Astra
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Œdipe dans l'espace
2001: A Space Odyssey 1968, Solaris 2002 (je n'ai pas vu celui de 1972), Interstellar 2014, et sans doute plein d'autres, des films prétextes se servant de la hard SF pour parler d'autre chose.
C'est beau, c'est vaste, on sent le vide, il y a de la musique classique, où chaque note s'étire, il y a des silences, il faut représenter le temps, les distances... Et puis c'est froid, les personnages sont froids, distants. C'est beau, c'est bien filmé, la musique colle bien aux images.
Et puis il y a les scènes d'actions (il y en a deux), si on retire la charge dramatique portée part la musique, sont dignes de Mister Bean ou Austin Power. Accélérer les un peu, rajouter une musique funky et un filtre jaune et paf l'illusion est là.
Le scénario veut vendre son histoire au sujet du père qui n'a jamais vraiment aimé son fils, et en fait c'est un film sur le fils qui doit faire le deuil de l'amour de son père, en faisant le deuil de son père, mais dans la périphérie de Neptune.
Et ça finit en pub Nespresso des années 90. Il a le café, il aura la fille, et puis c'est Liv Tyler quand même.
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le 8 déc. 2019
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