Adieu les cons est un drame comique qui se transforme en un drame romantique inattendu. Avec ses notes automnales, ses dialogues habilement liés et ses blagues réussies, le scénariste et réalisateur Albert Dupontel crée un film émouvant qui aborde les thèmes de la vie, de la mort et de l’amour.
Le film suit Suze Trappet (Virginie Efira), une coiffeuse de 45 ans diagnostiquée d’une maladie auto-immune qui lui laisse peu de temps à vivre. Son désir (et maintenant mourant) est de rencontrer l’enfant qu’elle a abandonné pour adoption alors qu’elle n’avait que 15 ans. Alors qu’elle cherche des sentiers qui pourraient, espérons-le, mener à la documentation de son enfant perdu depuis longtemps au ministère de la Santé, elle tombe sur Jean-Baptiste Cuchas (Albert Dupontel), un imbécile d’âge moyen qui a récemment été rétrogradé en raison de son âge. Étant donné qu’il n’a pas de famille et qu’il a maintenant perdu sa seule raison de vivre, il tente de se suicider dans son bureau, ce qui tourne terriblement mal. Les deux personnages, Mme Trappet et M. Cuchas, ne sont pas assez importants dans leur univers respectif pour être traités avec respect ou même faire prononcer correctement leur nom. Le médecin de Suze Trappet l’appelle avec un certain nombre de variations incorrectes avant qu’elle ne le corrige. De même, le manager de Jean-Baptiste ne cesse de prononcer son nom de famille à tort tout au long du film. Cela accentue la tentative de suicide hors de caractère de Jean-Baptiste et l’enlèvement commis par Suze, offrant au public une ironie humoristique.
Critique disponible en intégralité : https://cestquoilecinema.fr/critique-adieu-les-cons-attaque-semi-frontale-sous-fond-de-comedie-burlesque/