Au delà de l’image anti-flic que Dupontel veut bien nous donner, le scénario est facile et archaïque.
Cependant,
Le jeu des acteurs est très bon et rend les personnages attachants.
La scénographie est également un plus car elle est très bien exécutée, j’ai beaucoup aimé
Ici vous pouvez spoiler !
Ce n’est plus retour vers le futur mais bien bonjour le Moyen-âge. Un des personnages de l’histoire vit volontairement à 200 m de la femme qu’il aime, une collègue de travail, il lui envoie des poèmes et des bouquets de fleurs anonymes, jusque là flippant... Par le fruit du non hasard, ce personnage se retrouve nez à nez coincé dans un ascenseur avec « l’élue de son cœur », une déclaration non contrôlée est prononcée et la jeune femme semble conquise par cet homme que l’on peut qualifier d’harceleur. On amène le public à comprendre et à aimer une personne qui stalke une autre tout comme le personnage de la série You, à une échelle moins extrême mais extrême tout de même. À une époque où l’on dénonce ce genre de choses est-il bien raisonnable de le rendre acceptable ?