Critique N°127 : Schwarzy perd du rythme.

• A la suite d'un crash aérien qui a coûté la vie à sa famille, un homme a besoin de justice. Roman ne veut qu'une chose : que des excuses soient faites pour que son esprit soit apaisé.

Elliott Lester, réalisateur de Blitz avec Statham, va prendre cette fois Arnold sous sa direction pour traiter d'une histoire vraie. Aftermath s'intéresse au drame de l'aéronautique de 2002 du vol 2937 de Bashkirian Airlines.
Donc Arnold Schwarzenegger et Scoot McNairy vont être les deux têtes de proue du film.

La première partie est vraiment très intéressante, on passe d'un père qui attend sa famille à un homme qui perd tout en trois minutes.
D'un autre côté on à Jacob qui est contrôleur aérien, voit sa vie basculer suite à une erreur.
Toute cette partie va être vraiment bien ficelée, avec de l'émotion (quand Roman aide les bénévoles pour trouver sa famille, ou quand Jacob se rend compte qu'il a tué plus de 200 personnes).

Malheureusement, le film s’essouffle vite, et après 45 minutes, ça manque trop de rythme, et l'émotion qu'on est censé ressentir n'est malheureusement pas à la hauteur que ce que ressent ce pauvre Schwarzy.
En regroupant les infos, on peu se rendre compte que Vitaly Kaloev, l'homme qui a inspiré ce film, a reproché au film de montrer un homme faible alors que Kaloyev voulait seulement se faire justice.

On a donc un Schwarzy qui se lance doucement dans le drame, qui réussit son pari sur une partie du film, mais qui va vite perdre du souffle dans le déroulement du film.
Aftermath se regarde pour Arnold, rien d'autre. Chapeau à lui pour se lancer dedans.