Il y a trois ans, Kev Adams et ses amis faisaient recette avec les 4,3 millions d’entrées des « Nouvelles aventures d’Aladin ». Fort de ce succès commercial, l’idole des plus jeunes revient cette année avec une suite péniblement nommée « Alad’2 ».
Si le premier opus était déjà plutôt médiocre (à peine drôle et souvent vulgaire), cette suite est encore pire. En fait, la moitié du film se concentre sur une surexploitation de Jamel Debbouze et de ses jeux de mots. Pour le reste, ce sera une succession de mini-sketchs autour de problèmes de téléportations du génie d’Aladin et des rencontres avec Frédéric Lopez ou Gérard Depardieu en Christophe Colomb.
Même la réalisation, la photographie et les effets spéciaux sont de moins bonne facture que dans le premier film. Ni fait ni à faire, ce film va même jusqu’à nous faire honte à l’international. Un journaliste américain réputé s’est ainsi demandé, après avoir vu ce film, où était passé le « bon goût » à la française … C’est dire !