Alien: Covenant par korrigane

Lors d'une sortie extravéhiculaire suite à une avarie causée par une éruption de neutrinos l'équipage du Covenant capte un signal provenant d'un système solaire proche, le cap d'origine prévu à destination d'Origae-6 est avorté et le vaisseau fait route en terre inconnue.

Les premiers pas enthousiastes et un peu "à la cool" sur cette planète hostile virent rapidement au cauchemar... parasites insidieux et explorateurs imprudents ne font pas bon ménage.
Dans un second temps le film gravite autour de David, dieu-androïde mégalo fasciné par ses créatures et Walter son semblable ou presque qui lui est privé de toute caractéristiques humaines.
"Si une I.A découvre les émotions... on est foutus" déclarait Ridley Scott dans une interview d'où la reflexion sur l'intelligence artificielle comme fil conducteur du film.

Le dernier tiers du film laisse peu de place à la surprise, les apparitions du Xénomorphe sont rares et bien trop vite expédiées qui pour un organisme parfait est tout aussi naïf que les membres d'équipage.
Cela étant, le mysticisme ambiant, les décors, les effets spéciaux dominent au détriment d'un climat horrifique rélégué au second plan à des années lumière de la tension du film de 1979.

Sous ses allures de péplum SF Alien : Covenant est techniquement réussi malgré ses facilités scénaristiques, Ridley Scott donne une dimension philosophique à la saga, sa vision du futur.