Alien : Convenu

Scott déjà un peu zinzin depuis ses derniers films remet le couvert dans la licence Alien avec une troupe de personnage tellement idiots qu'ils semblent être le banc de touche des cerveaux troués de Prometheus.
Chaque choix, chaque actions, chaque propos ferait passer des candidats de télé réalité pour des prix nobels de sagesse. Et difficile de ne pas chipoter sur la logique du film quand un capitaine à la charge d'un vaisseau de 2000 colons ne trouve rien d'autre à faire que de plonger la tête dans un œuf alien en écoutant les instructions d'un robot détraqué qu'il tenait encore en joue quelques minutes avant.

Concernant les points positifs, le film évite d'être ennuyeux par son surprenant niveau d'absurdité et sa scène d'action finale digne du cirque Pinder. Dans tous les cas on se demande bien ce que la licence Alien a comme rapport avec ce film étrange qui brise toute sensation d’oppression et de huit clos propre à la saga originale. Mention spéciale à la planète extraterrestre où se déroule le film qui n'est au final qu'un bout de fjord suédois rappelant la série Stargate qui tentait de faire passer les pinèdes du Canada pour l'autre bout de l'univers. Mais Stargate avait un budget minable contrairement à l'inexcusable Covenant.