Un classicisme percutant
Marianne, tu sais comme moi que ceux qui baisent entre eux baisent leur mission et se font baiser. Waouh ça fait beaucoup de baise ça… Bon allez, une fois de plus je m'attaque à une œuvre...
le 23 oct. 2019
30 j'aime
18
Du Casablanca de Curtiz au romantisme de Capra, en passant par quelques jeux hitchcockiens, Allied offre l'aura d'un cinéma perdu, un souffle que l'on n'avait pas ressenti depuis quelques temps. Ignorant l'académisme clinquant, le dernier film de Zemeckis est d'un classicisme total et assumé, d'une sobriété extrême. La pâte du cinéaste, où le cadre transcende sa condition, oublie ses limites, ne se retrouve qu'au détour de deux scènes : lorsque nos tourtereaux font l'amour dans une voiture piégée dans une tempête de sable ; et quand la protagoniste principale donne naissance à sa fille sous le feu des bombes. À travers ces deux moments, la caméra est prise de folie, danse autour des personnages, comme pour traduire la puissance de leur amour qui dépasse l'extraordinaire de leur environnement. On peine d'abord à s'attacher à ce duo éphémère, sans relief, qui invoque le spectre hermétique des figures de l'âge d'or hollywoodien. Mais dès que l'emprise du doute s'impose, où l'intime naît du thriller, et qu'au final le mélodrame explose, Allied accroche avec verve jusqu'à nous toucher en plein cœur.
https://shawshank89.blogspot.fr/2016/11/critique-allied-allies.html
Créée
le 30 nov. 2016
Critique lue 387 fois
4 j'aime
D'autres avis sur Alliés
Marianne, tu sais comme moi que ceux qui baisent entre eux baisent leur mission et se font baiser. Waouh ça fait beaucoup de baise ça… Bon allez, une fois de plus je m'attaque à une œuvre...
le 23 oct. 2019
30 j'aime
18
Robert Zemeckis est un beau conteur, il l'a déjà prouvé maintes et maintes fois lors de sa très belle carrière et revient sur le devant de la scène avec son très bon "Alliés". Que les choses soient...
Par
le 26 nov. 2016
25 j'aime
4
Sur papier, Alliés avait tout de la séance de fin d'année la plus attirante qui soit : réalisateur auréolé de succès, duo d'acteurs non-moins dantesque, intrigue prometteuse, contexte très sombre.....
Par
le 28 nov. 2016
20 j'aime
1
Du même critique
À l'image de son titre fraudeur, Un Homme Idéal patine prévisiblement sur ses ambitions de thriller référentiel, mésaventure romantique d'un plagiaire glissant sur la pente rocambolesque du crime...
le 25 mars 2015
23 j'aime
THE HOMESMAN est un sublime western empli de folie douce, où Tommy Lee Jones encre son talent de metteur en scène en brouillant avec talent les limites entre réalisme et fantastique, âpreté et...
le 19 mai 2014
15 j'aime
Fraîchement rejeté du projet Ant-Man par l'écurie Marvel, Edgar Wright s'est lové dans l'un de ses amours majeurs de cinéma, The Driver de Walter Hill, pour enfin donner naissance à un projet vieux...
le 22 juin 2017
13 j'aime