Littéralement le bluff est l'attitude qui consiste à impressionner en faisant illusion, cette définition s'applique parfaitement ici : le film est muni d'un casting 3 étoiles, la BO fait le buzz, la bande annonce est prometteuse. Mais au lieu de la quinte flush royale à laquelle on était en droit de s'attendre, on tombe sur un "bad beat" pour filer la métaphore du poker. C'est long, moyennement interprété, on s'ennuie ferme, les dialogues sont obscurs et même Christian Bale dans son rôle de beauf kitchissime, Amy Adams en vamp sexy, Jennifer Lawrence en épouse vulgaire et clinquante ne parviennent pas à faire de ces 2 heures 20 autre-chose qu'un pensum. Non, passez votre chemin et revoyez Ocean Eleven