Un Nanar Même Pas Drôle Qui Fait Même Pas Peur

Je ne m'attendais pas à des miracles en visionnant American Nightmare mais j’espérais au moins un bon petit nanar avec des gunfights qui m'aurait procuré un léger rictus.
Il n'en n'est rien. Et même si on voit presque où le film veut aller, il n'y parvient jamais.

Les bon points: une idée de départ original où le gouvernement américain promulgue une loi permettant aux gens de commettre n'importe quel crime pendant une période de 12h. Bon l'explication n'est pas convaincante mais il faut accepter le postulat de départ pour rentrer dans le film.
Et c'est tout pour les bon points.
Ensuite, tout est mauvais.
Je ne ferai pas l'affront de dresser la liste des incohérences scénaristiques bien trop violentes (pourquoi ne pas partir en vacances dans les îles? Pourquoi ne pas mettre un putain de mur dans son jardin en plus de son portail et de ses caméra...). Comme tout film pseudo-horreur qui se respecte les gentils font des choix débiles qui pèsent sur l'intrigue. Genre on ne tue pas le gentil clochard d'accord, mais on fait quoi du coup? Je ne supporte pas ces putain de protagonistes qui repoussent juste les choix sans cohérence et sans se rendre compte qu'ils mettent la vie des autres en danger. Tout le monde semble détester Ethan Hawke qui est certes une tête à claque de l'american way of life mais reste très loin dans la caricature devant l'immonde méchant qui n'a rien d'effrayant. Même le dernier des courageux aura tôt fait de le mettre en PLS avec une batte de base ball du haut de ses rachitiques 1m moins 20. Mais le pire, c'est qu'il n'y a aucune tension, aucun suspens dans ce film. On se fait chier, on sait d'avance qui va mourir quand, qui va survivre. La réalisation est molle et dessert complètement le film sans jamais nous stresser.

Bref, je n'ai même pas rigolé. Heureusement que le supplice n'a duré qu'une heure vingt. Du caca en barre chocolaté.