Troisième opus de la "saga" de James deMonaco, et toujours cette sensation que la puissance de la mythologie est mise de côté au profit d'une certaine paresse d'écriture. Bourrin comme du Seagal, toujours traumatisé par les effluves de New York 1997, The Purge 3 recopie sans broncher son prédécesseur, à cette différence qu'il y introduit le gimmick de l'élection présidentielle (et donc du clin d'oeil répété à l'ambiance de 24). The Purge n'a jamais été autant en prise avec l'actualité très récente (avec Trump, le monde de cauchemar décrit ici semble presque, gasp, plausible), mais il décide pourtant de ne rien en faire : course-poursuites, caricatures et happy end, rien de follement original.