Si ce nouveau long-métrage ne lésine pas sur l’action survitaminée, portée par quelques très belles idées de réalisation de Gerard McMurray, il n’en demeure pas moins le volet le plus philosophique et surtout le plus politique de la franchise. Écrit par James Demonaco, le « papa » de la saga, American Nightmare 4 permet de mettre en exergue les questions soulevées par les précédents films tout en s’attaquant à un sujet brûlant : le racisme visant la communauté afro-américaine aux États-Unis.
À l’instar de Get Out, les personnages de ce quatrième volet (tous afro-américains), se retrouvent en effet rapidement pris au piège d’un guet-apens ultra-violent mis en place par le nouveau gouvernement totalitaire américain. Sous couvert de la loi, c’est des néo-nazis et autres membres du KKK qui vont s’en prendre à cette population, en tentant de « purger » la ville de ses habitants. Certaines scènes, glaçantes et ultra réalistes, nous renvoient d’ailleurs directement aux rafles perpétrées par les commandos nazis lors de la seconde guerre mondiale et plongent le spectateur dans un climat d’angoisse totale.
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