Voici donc les origines de la purge ! Après un troisième film qui n’avait rien d’autre à proposer qu’un divertissement potache sous fond de politiques corrompus… eh bah The First Purge revient… avec la même chose ? Oupsi oui. Enfin à la base c’est plus un film qui te parle des cités défavorisées et de ce qu’on est prêt à faire quand on survit dans la précarité. Le tout en mettant en scène une majorité de personnages noirs. Intentions louables mais qui comme d’habitude ne jamais honneur à son postulat de base. Comme dans le 5, si t’es pas immergé à fond dans l’univers tu pourras facilement décrocher tant ce qu’on a à te montrer n’a pas grand chose à t’apporter. On met en scène ces trois parcours, celui de la psychologue qui a créée la Purge, ce frère qui cherche vengeance et sa sœur qui se bat pour les citoyens de la cité et ce baron de la drogue local. Chaque histoire se suit normalement, ça s’enchaîne bien et on s’accroche aux personnages. Seulement comme d’habitude, c’est réalisé de manière très voire trop générique, rien de transcendant, on peut noter seulement la présence de cette purge sous néon à la fête et ces cartons d’avant purge et le beau plan long de castagne à mains nues salopée par le montage (c’est incroyable). La chorégraphie était bien, la caméra épaule faisait le taffe jusqu’à ce que l’on doive cut… et le raccord est terrifiant… ça saute. Impensable tout simplement… lunaire. M’enfin c’est amusant ! Ils ont fait aussi un p’tit clip dans le film avec des fondus enchaînés en mode « regarder on a quand même fait un peu de cinéma » comme quoi fallait vraiment ça pour sortir de la platitude d’une réalisation barbante et fonctionnelle. Bref, on a ce même scénario feignant qui ne jure que par le twist inoffensif et complotiste des grandes têtes qui avaient tous prévu pour que le futur abonde dans leur sens. Ohlala ils sont vraiment très méchants les dirigeants de ce pays ! Bref comme d’habitude tu sais qui va mourir, qui va pas mourir, et tu finis le film sans soucis parce qu’il est pas très long mais tu l’oublies tout aussi vite parce qu’il est pas marquant pour un sous. Bisous.