Film nerveux et poisseux, ô combien controversé sur le fond – à chaque spectateur de juger de l’opportunité d’auréoler cet impressionnant combattant de l’ombre – où rien n’est épargné (des horreurs et dilemmes de la guerre), sans aucun parti pris (si ce n’est à la toute fin) : caméra au poing, suivez pendant plus de deux heures le « bourbier iraquien ».
Une maesta de mise en scène et d’interprétation (avec un Bradley Cooper méconnaissable, en anonyme texan devenu – bien malgré lui – la coqueluche d’une partie de l’Amérique).
Un hommage, assurément, d’un « as du tir », célébré pour ses « exploits » mais rongé par les conséquences psychologique de cette guerre.