Au plus profond de l’Amazonie se tapit une tribu légendaire et une équipe de tournage tout ce qu’il y a de plus classique s’embarque dans une expédition pour les filmer pour la première fois. Il y a un guide sud-américain qui s’appelle Matéo, une bombe brune, un noir sympa, un présentateur vedette chiant, une bonasse blonde et son mec caméraman et enfin un leader pas charismatique !
Tout ce petit monde embarque sur un rafiot miteux qui ferait passer le Titanic post iceberg pour un navire fiable et remonte donc l’amazone.
Mais en chemin il tombe sur un navire en difficulté et embarque son unique occupant, un type louche, qui se propose comme guide vers la tribu cachée.
Bon et à partie de la ça part en couille, le serpent et l’homme louche se comparant le kikimeter du kill.
Anaconda c’est du très (trop ?) classique, une bestiole random (un anaconda) est possédé par un esprit démoniaque (je suppose) et va poursuivre un groupe de voyageur sans se lasser tandis qu’un traître se cache au sein du groupe cible.
En parlant du serpent celui-ci a plutôt bien vieilli et ça c’était la bonne surprise du film surtout après avoir rematé pas mal de film des années 90. Il est d’une taille relativement normale mais d’une agilité et d’une agressivité spectaculaire
Bizarrement anaconda rempli globalement tous les critères pour faire un bon film mais… sans plus et du coup il lui manque quelque chose. D’un côté il n’a pas le petit grain folie qui ferait un bon nanard et de l’autre il lui manque le contexte et la densité d’un Razorback pour être plus qu’un simple film de monstre.
Il ne va jamais plus loin que son propos initial et ne fait preuve d’aucune originalité mais reste plaisant à voir.
L’info en plus : l’anaconda est effectivement un prédateur redoutable même pour l’homme… mais dans l’eau uniquement. Sa taille et surtout son poids le rende malhabile sur terre contrairement à d’autres serpents constricteurs.
Anaconda a eu 3 suites d’une grande médiocrité.