Overdose oblige, je ne vais plus voir les productions Marvel qui abondent depuis un long moment au cinéma. Ant-Man fait partie des tout derniers, avec le crépusculaire Logan, que je suis allé voir et à m'avoir tout de même assez plu.
On voit donc un cambrioleur brillant tout juste sorti de prison, Scott Lang (Paul Rudd), devenir malgré lui un super-héros en endossant le costume de son aîné, le professeur Hank Pym interprété par un Michael Douglas assez classe. Le film mêle action, espionnage et entomologie (on en apprend un peu sur les fourmis et puis je suis un peu adepte aux photos macrographiques avec des insectes), ce qui change du reste du monde Marvel. Bien sûr, on y trouve une dose d'humour ne serait-ce que venant des potes colocataires de notre héros comme Luis (Michael Peña), sans oublier la relation avec une acolyte féminine lors de l'entraînement sous les traits de la jolie actrice Evangeline Lilly dans le rôle Hope Van Dyn, laquelle se trouve en relation tendue avec son savant de père.
Et comme on parle de super-héros, il faut aussi un super-vilain, ci-présent le Yellow Jacket alias Darren Cross (Corey Stoll) qui a une sérieuse araignée au plafond depuis qu'il a été désavoué par son ancien mentor, Hank Pym, lequel lui avait refusé de livrer la formule qui permet de rétrécir afin qu'elle ne soit pas utilisée à des fins malfaisantes.
Pour tout dire, ce film est bien amusant sans être lourdingue. Il n'y a pas de longueur, c'est assez fluide et on comprend bien les enjeux malgré que l'on pourrait reprocher que ça passe très vite. Les combats entre les différentes échelles dimensionnelles sont bien menés et on ne pense aucunement aux effets spéciaux qui sont au service de l'histoire.
Pour conclure, du temps où j'aimais lire les comics Strange d'un aîné cousin il y a une trentaine d'années, Spiderman et Daredevil faisaient et font encore partie de mes super-héros favoris. Ant-Man pourrait bien compléter le podium après la vision de ce film (diffusé récemment à la télévision) réalisé par Peyton Reed.