La critique avec spoilers : Déception d’un fan

Je suis fan d’Assassin’s Creed. Malgré les mauvais points récurrents de la série de jeux, c’est un univers qui me plaît. Je suis aussi un pratiquant de Parkour.


J’ai vu ce film aujourd’hui, en avant-première. Je me méfie toujours des adaptations de jeux, et je ne vais globalement pas trop au cinéma pour les voir. Cette fois, c'était différent.


Le film démarre par un carton explicatif. À l’exception notable de certains films qui confirment la règle (Star Wars, entre autres), quand un film commence par du texte pour expliquer ce qu’on va voir, on a déjà un bon indicateur de médiocrité scénaristique. Soit.


On nous explique donc que les méchants Templiers recherchent la Pomme d'Eden, un artefact magique qui leur permettrait de contrôler le monde, et que les assassins sont les seuls à s’opposer à leurs plans machiavéliques. Ouille.


Une minute, et on a déjà un problème de background : le point du premier jeu (puisque c'est globalement sur ce jeu que le film s’appuie), c’est de questionner tout au long de l’aventure les vraies motivations des Templiers, et la légitimité des actes des Assassins. À chaque assassinat, vous discutez avec vos victimes, et ils apparaissent toujours comme des gens sages, dévoués à une cause noble. Alors qu’à la fin, c’est bien le Mentor des assassins qui est corrompu et qui s’en prend aux autres. On est donc dans une histoire plus complexe que "les gentils et les méchants". Mais là, non : dès le début du film, c’est manichéen. Disney.


Ensuite, le principe de la pomme d’Eden (et des artefacts qui y sont associés) est normalement bien plus que "magique". Mais même si ce sera légèrement évoqué plus tard, là on commence par du "ta gueule c’est magique", en jetant le sujet entre le fromage et le dessert.


On nous présente ensuite le personnage d’Aguilar, un assassin du temps de l’inquisition espagnole, en présentant sa mission. Bon point, ils parlent espagnol. Mauvais point, les sous-titres n’ont reçu aucun soin particulier. Plusieurs fois au cours du film, on se retrouve donc avec des sous-titres blanc sur un fond blanc. Chapeau. Encore, quand le film n’est pas "pensé" à la base pour avoir des sous-titres, je veux bien, mais là bon dieu… Comment se peut-il que, dans l’équipe de post-prod et tous ceux qui ont visualisé le montage final, personne n’ait levé la main un instant pour dire "euh les gars, on lit rien à ce passage" ?


On est ensuite transporté en 1980 pour découvrir le jeune Callum Lynch, qui va tenter un trick de BMX potentiellement mortel, à environs 8 ans. Bon, pourquoi pas. Ensuite, sans aucune séquelle, il rentre chez lui, pour découvrir sa mère morte, et son père qui se tient à côté, visiblement coupable. Ce dernier dit une merde énigmatique à son fils, avant de lui dire de fuir, car des hommes armés en Jeep noires (donc des méchants, forcément) arrivent.


Puis, on le retrouve en 2016, prisonnier et condamné à mort. On voit qu’il est très torturé par son passé, car il dessine au fusain plein de portraits de son père, en tenue d’assassin, sur des feuilles qu’il accroche au mur. Mais ce brave homme est condamné à mort… Diantre ! Et qu’a-t-il fait pour mériter ce sort ? Visiblement, il s’est rendu coupable de meurtre. On apprendra plus tard qu’il s’agissait d’un proxénète, mais on n’en sait pas plus. N’étant pas experts en lois américaines sur la peine de mort, je me questionne quand même sur la plausibilité de ce jugement : est-ce qu’on prononce la peine capitale à chaque fois que quelqu'un commet un meurtre ? Il me semble bien que beaucoup s’en tirent bien mieux avec beaucoup plus de crimes à leur actif… Bon, soit.


Juste après l’injection létale qui n’en est en fait pas une, Callum se réveille sous le regard de Marion Cotillard. Malheureusement pour Sophia Rikkin, son personnage, on ne la voit pas. On ne voit que Marion Cotillard qui joue un rôle. Et que dire… L’actrice réussit l’exploit de développer de nouvelles techniques d’acting, basées sur l’absence totale de vie en elle. J’ai espéré que le scénario explique ça d’une manière ou d’une autre, même parfaitement farfelue (un cyborg. Ça aurait tout expliqué. Elle a parfaitement joué un cyborg. Un Cyborg mort.), mais non. C’est bien simple, son jeu ne transcrit absolument aucune émotion avant les dernières minutes du film (et à ce moment là, c’est raté). J’ai peine à croire que c’est bien la même actrice qui a fut magistrale dans "La Môme".


Sophia Cotillard explique donc à Callum qu’il est dans un centre de recherche pour aider les gens à aller mieux, le centre Abstergo. Et là, je secoue la tête. Abstergo, dans le jeu, c’est ce qu’ambitionne de devenir Google. Absergo, c'est l’invasion de la vie à tous les niveaux (pharmaceutique, technologique, médiatique). C’est la victoire des Templiers, ils ont "gagné". C’est plus qu’une entreprise, c’est une forme de domination passive. Le jeu joue même sur ce côté, en présentant les jeux Assassin’s Creed comme "des jeux dans le jeu", vendus par Abstergo et sa technologie "Animus". Mais là, non, c'est "juste" un centre de recherche à la solde des Templiers. Bon, ma foi. Il faut bien adapter.


Elle lui explique également que grâce à la pomme, qui "contient le gêne de la violence" (gné ?), ils pourront endiguer la guerre et le mal du monde et du cœur des hommes. Sans compter le niveau de technologie-bullshit qu’il faudrait pour influer sur les gênes de milliards de gens pour leur "enlever la violence", c’était la tranche d’explication la plus tarte que j’ai vue dans un film depuis les midichloriens.


À peine remis de sa mort (…), Callum est présenté au concept de l’Animus : une machine qui permet d’explorer la mémoire génétique d’une personne, pour voir les souvenirs de ses ancêtres. Autant dans le jeu, cette explication fonctionne, autant dans le film je l’ai trouvée con à en mourir. Mais on ne peut pas faire l’impasse là-dessus pour une adaptation — d’autant que c’est un des seuls points communs. L’animus, dans le jeu, est une sorte de casque de réalité virtuelle. On s’allonge sur un fauteuil, on le met, et on "vit" par procuration. Là, l’Animus est un bras articulé géant dans une pièce immense. Alors je dis "pourquoi pas ?", mais en fait ça n’a absolument aucun intérêt dans le film. À part montrer les pectoraux de Fassbender (frimeur).


Nouveau fait étrange : les scientifiques donnent à Callum Lynch les bracelets de son ancêtre Aguilar, qui renferme les fameuses lames cachées des assassins. Mais euh… Pourquoi, exactement ? C’est pour que son ADN rentre mieux en communion parce qu’il "connaît" ces outils ? En plus, on apprendra plus tard que l’Animus transfère aux cobayes les compétences de leurs ancêtres. Donc, ces gens, ennemis jurés des assassins, créent un assassin, et lui donnent en plus ses armes, comme ça, pour que ça fasse joli sur lui quand il fait des mouvements. Et si jamais il avait envie de tuer des gens avec ? Mmh, non, n’y pensons pas. Il est trop tôt pour invoquer la fée des intrigues pourries.


Callum vit donc sa première "synchronisation", une sorte de communion avec les souvenirs de son ancêtre, qu’il va avoir l’impression de vivre. Là encore, autant dans le jeu, on est purement dans le cérébral, autant là l’individu semble se synchroniser totalement avec son personnage, jusque dans sa gestuelle. Le bras sert à ça : faire bouger le sujet dans tous les sens, pour lui permettre de bouger vraiment. Sauf que ça n’a absolument aucun sens. Plus étrange encore, au lieu de simplement visionner les "souvenirs" sur un écran, ils sont projetés par des hologrammes en poils de bullshit dans la grande pièce immense. Et là encore, ça n’a pas vraiment de sens, puisque ça ne reproduit pas juste sa vision, mais bien tout ce qui se "passe" autour, et que son cerveau ne peut pas nécessairement percevoir.


Et là, on attaque le second problème du film : les scènes d’actions sont cataclysmiques. C’est monté comme un ersatz de Jason Bourne, avec des cuts toutes les demi-secondes, sur des plans qui n’ont aucun raccord. Suivre l’action est parfaitement impossible, surtout quand tous les personnages sont habillés globalement de la même couleur. Bon dieu, je ne comprend pas qu’on ne vire pas les monteurs qui pondent encore des scènes pareilles. Pire, je ne comprend pas que des studios demandent encore des scènes pareilles, alors que TOUS les films surcuttés sont défoncés par les critiques à chaque fois.


On tombe ensuite nez à nez avec un autre problème, un peu moins visible pour les non-initiés du parkour : il n’y a pas de parkour dans ce film. Toutes les scènes qui auraient dû être du parkour sont aussi fausses que possible. Les mouvements ne sont tellement pas naturels qu’on devine où sont les câbles. C’était pourtant pas compliqué : prendre de vrais traceurs (les pratiquants de parkour), leur faire faire des cascades impressionnantes, filmer. Alors certes, il y a le "saut de la foi" qui a été réellement fait (sur un gros tapis), de 35m de haut, par Damien Walters, qui est plus gymnaste que traceur, mais ça s’arrête globalement là.


Bon, les retours dans le passé sont jolis… Vu le budget, on s’attend au moins à ça.


Callum est ensuite violemment désynchronisé. Alors dans le film, ce n’est pas expliqué, et ça n’a pas de sens visible. Dans le jeu, la désynchronisation est lente et se fait parce que le sujet fatigue, tout simplement.
On le laisse donc se reposer, et il commence à avoir des visions d’Aguilar, qui essaie de l’agresser. Hum. Alors les visions, ça arrive aussi dans le jeu : c’est le cerveau du sujet qui commence à perdre les pédales entre la réalité réelle et la réalité de l’animus. Mais dans le jeu, ça survient après une LONGUE exposition à l’Animus. Et c’est considéré comme néfaste, plongeant les sujets dans la folie. Ici, Marion Walking Dead Cotillard se contente de dire "ce sont des visions de l’animus, je peux vous aider à les vaincre". J’ai du mal à comprendre comment vaincre son cerveau qui déraille, mais soit ; sauf que, à aucun moment du film, il ne sera de nouveau question de "vaincre" ces visions. Elles seront considérées comme parfaitement normales, tout va bien.


On visite un peu le centre, et tous les "patients" (qui sont en fait des sujets pour l’Animus) sont bizarres. Et visiblement, tous des assassins. Okay… Donc ils gardent leurs ennemis mortels, surentrainés et tout à fait belliqueux, tous ensembles, sans entraves. Cela ne présente sûrement AUCUN risque…


On rencontre également le papounet de Marion Cotillard, campé par Jeremy Irons, qui réalise lui aussi un exploit : inverser totalement son rôle dans Batman V Superman : ne plus avoir une once de charisme en lui. À croire qu’il a tout donné pour jouer Alfred, et qu’il a besoin de recharger sa batterie. Le papa est donc un méchant très méchant, qui aime sa fille mais pas trop quand même, et qui lui demande de servir ses intérêts en la flattant. Sauf que lui, il répond aux ordres des Grands Maîtres des Templiers, dont la cheffe totalement caricaturale, qui lui dit "Bon, active Jeremy, parce que les conneries de ta fille, ça va bien cinq minutes, mais ça nous coûte trop cher" (on y reviendra). Or, pour que la synchronisation de l’Animus soit efficace, il faut que le sujet y entre de son plein gré (ce que refusent tous les Assassins enfermés dans le centre). Alors il manipule un peu Callum, en le faisant parler de la haine qu’il a pour son père pour la raviver un peu, avant de lui donner la lame qui a assassiné sa mère, et de lui dire que son père est ici. Ce qui est sensé d’une part lui donner envie de tuer son père, et d’autre part lui donner envie de collaborer.


Et grâce à la fée des intrigues pourries, ça fonctionne ! Callum ne tue pas son papounet parce qu’il est gentil quand même, et qu’il lui dit que sa mère était d’accord pour mourir parce qu’il le fallait. Pourquoi ? On ne sait pas, mais bon, il le fallait sûrement. S’enfuir et se cacher, quand on est une confrérie d’Assassins surentrainés et qui pratiquent le parkour level ++, c’est beaucoup trop mainstream. Il lui dit aussi que son sang ne lui appartient pas, et qu’il a le crédo dedans (on y reviendra). Mais Callum est tellement pas content qu’il va aller dans l’Animus de son plein gré pour lui faire du mal. Bon.


Il va donc dans l’Animus, enlève son t-shirt pour bien montrer à quel point il est résolu, et va retrouver Aguilar, qui au court d’un nouveau combat impossible à suivre, perd la femme qu’il aime. Mais il récupère la pomme d'Eden, et s’enfuit avec. Puis, on ne sait pas trop pourquoi, mais le bras de l’Animus se casse. Ça n’a aucun sens, ni aucun intérêt. À moins que ça ne soit un coup de la fée des intrigues pourries ? Nous verrons bien…


Pendant ce temps, les prisonniers-assassins se rappellent enfin qu’ils ont reçu un entrainement grâce auquel ils savent se battre à un contre trouzmille, qu'ils sont à peu près aussi nombreux que leurs gardiens qui ne sont armés que de matraques (et vaguement de lames). Ils se servent donc d’une arme d’assassin volée dans les stocks d’Abstergo : de petites capsules qui font une épaisse fumée une fois éclatées. Une fumée très épaisse. En fait, ce sont probablement plus d’une trentaine de litres de fumigènes qui s’échappent de deux petites bouboules qui tiennent dans le creux de la main. Mouais. Ils commencent donc la révolte.


Pendant ce temps, dans la salle de l’Animus, Callum a une vision de son ancêtre, qui donne la pomme d’Eden à un gars dans un bateau. Sophia Cotillard s’exclame (presque) alors "C’est Christophe Colomb !" et… Quoi ? Pourquoi spécialement Christophe Colomb ? C’est le seul marin espagnol qui ait existé ? Ou bien elle était très pote avec et peut le reconnaître comme ça, pif ? Bon, pourquoi pas. Comme celui-ci dit qu’il emportera la pomme dans sa tombe, les Templiers savent maintenant où chercher : dans sa tombe.


Et là, quelque chose change dans l’Animus : des hologrammes-bullshit se matérialisent, mais ils sont différents. Ce n’est pas un souvenir, disent les scientifiques. Bon, mais alors c’est quoi, exactement ? Il faudrait peut-être le dire… La maman morte de Lynch apparaît alors, et lui fait réciter le crédo des assassins, et il ne peut s’empêcher d’être d’accord avec elle et toute la philosophie des Assassins, qu’il ne connaissait pas il y a deux jours. Mais bon, "il a ça dans le sang", y paraît. C’est pratique quand même. On peut avoir le code rousseau dans le sang, pour avoir plus facilement son permis ? Ça se passe comment ?


Et là, je comprend les desseins de la fée des intrigues pourries : comme le bras mécanique est cassé, Callum est libre de ses mouvements. Et comme il a ses bracelets-lame de son ancêtre au bras, il peut commencer à tuer tout le monde. En plus, la révolte des autres assassins vient de commencer, et ils le rejoignent tous. Et histoire d’y aller vraiment à fond, les Templiers ont disposé PLEIN d’armes d’assassins dans la salle, sous verre, à portée de main. C’est bien pratique quand même ! Ils s’arment donc, et commencent à déboiter toute la sécurité, qui n’a absolument aucune arme à distance, et ne se bat qu’à coup de matraque ou de couteau. Quand on garde des maîtres du combat rapproché, pourquoi prévoir des défenses à distance, après tout.


Hélas, les templiers sont déjà partis récupérer la pomme d’Eden, et pour fêter leur victoire, font une réunion super-secrète à Londres, pour la présenter à tout le monde. Au passage, on atteint des sommets de ridicule, avec des Templiers qui portent de jolies bures trod4rk, qui font penser à la scène de partouze dans Eyes Wide Shut. QUI pourrait s’habiller comme ça encore à ce jour, à part des adolescents qui cosplayent un rituel satanique ? Pitié… Bon, les assassins s’infiltrent donc parmi eux et… Euh, quoi ? Comment est-ce qu’ils ont su où les trouver, ils ont mis un event sur Facebook ? Comment est-ce qu’on peut rentrer comme ça a une réunion d’une société secrète plus facilement qu’en boite de nuit ? La fée des intrigues pourries n’a pas daigné me répondre.


Bref, la cheffe des templiers dit à Marion Cotillard que son père va s’attribuer tout le mérite, mais qu’elles savent bien qui a vraiment retrouvé la pomme d’Eden. C’est bien, sauf qu’il y a trois jours tu dénigrais ladite fille en traitant ses travaux de niaiseries scientifiques inutiles… Bon, c’est peut-être le personnage qui est une hypocrite finie, soit.
Elle se dispute ensuite avec son père, parce qu’elle a lu son discours et qu’il y est dit que grâce à la pomme, ils vont enfin pouvoir tuer tous les assassins ! Elle se sent donc trahie, parce qu’elle pensait juste pouvoir supprimer le libre arbitre des gens pour leur imposer d’être gentils et obéissants, pas de tuer des assassin…


Est-ce qu’il est possible d’être aussi naïve sans avoir une grave déficience neurologique (ce qu’elle n’a probablement pas, vu qu’elle révolutionne la recherche sur la mémoire génétique) ? Elle a été élevée toute sa vie parmi les Templiers, qui jurent tellement de tuer les vilains Assassins à chaque fois qu’ils se croisent qu’on s’attend presque à les entendre clamer "hail hydra", et elle n’a vraiment pas vu venir ça ? Et surtout, elle a des scrupules, alors qu’asservir l’humanité entière ne lui pose aucun cas de conscience ?


Elle sort donc de l’auditorium pour pleurer, et là, elle voit arriver face à elle Callum en tenue d’assassin. Ils discutent posément, elle lui avoue qu’elle ne voulait pas que tout ça arrive et qu’elle est désolée. Il lui répond qu’elle sait ce qu’elle doit faire, et il continue son chemin vers la salle de conférence où Jeremy Irons tend la pomme qui se met à briller tranquillement devant tout le monde. Stop ! Dans le film on ne sait pas, mais dans le jeu on sait qu’il s’agit d’un artefact d’une antique civilisation extraterrestre qui aurait colonisé la terre il y a longtemps, et s’en servait pour réduire les peuples en esclavage. Et dans le jeu, activer cette technologie qui nous dépasse est un véritable parcours du combattant, parsemé de questions diverses et variées. Et là, il suffit de brandir la pomme pour qu’elle fasse une jolie couleur bleue ? Pratique, la technologie alien !


Callum tue donc le monsieur et récupère la pomme. Tous les Templiers s’enfuient en paniquant, sauf le grand conseil qui reste de marbre devant leur échec et devant leur ennemi juré. Et en plus d’avoir publié leur réunion sur Facebook avec une invitation, ils ont également oublié la sécurité. Et donc, ça, c’est un ordre secret qui domine le monde. Ha bon.


Callum se sauve donc par le toit, et les assassins qui s’étaient infiltrés dans la foule et avaient disparus ensuite réapparaissent, et s’enfuient. Pendant ce temps, Marion Cotillard reprend sa mytique interprétation de la tristesse de The Dark Knight Rises, car elle constate la mort de son père. Parce qu’elle est tellement naïve qu’en plus de ne pas savoir ce que les Templiers font, elle ne s’est pas douté un seul instant qu’un assassin venait tuer son père. Alors qu’elle a discuté avec. Et qu’elle l’a vu s’avancer vers son père. Elle n’a rien fait. Elle n’a prévenu personne. Mais maintenant, elle est très en colère, et elle aussi veut tuer les assassins.


Histoire qu'on puisse faire des suites au cas où.


Et voilà, en substance, le film Assassin’s Creed. Le film est porté par Fassbender, puisque c’est le seul acteur qui ait l’air de vivre de tout le film. Tous les autres acteurs ont l’air d'être animés par une forme de nécromancie, et quelqu’un leur fait faire des gestes et réciter des phrases à distance. Je ne vois aucune autre explication.


Ubisoft avait réalisé un court-métrage sur Assassin’s Creed, nommé "Lineage", et ils s’en étaient très bien tirés

emmanuelbeziat
5
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Créée

le 21 déc. 2016

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Emmanuel B.

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