Brothers in Arms
On retrouve dans House by the River quelques thématiques chères au cinéma de Fritz Lang, notamment ce qui tourne autour du mal et de la culpabilité, et s'il ne tombe dans pas la répétition, il peine...
le 5 juin 2020
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House by the river a longtemps été considéré comme un film « mineur » de Lang et il a fallu attendre l’année 2019, 60 ans après sa réalisation, pour qu’il sorte en salle en France ! La très belle édition du film chez Wild Side, disponible pour mes amis nancéiens à la Médiathèque de la Manufacture, permet de découvrir cette œuvre qui, si elle n’est peut-être pas un chef d’œuvre, n’en est pas moins un excellent film de la période dite psychanalytique du réalisateur. Lang déclarait qu’il en était « venu à la conclusion que l'esprit de chaque homme cache une pulsion latente pour le crime » et, dès les premières minutes, le ton est donné : au dégoût de sa voisine devant les immondices que charrie la rivière, l’écrivain répond que la rivière n’y est pour rien et que seul l’homme est responsable. C’est d’ailleurs le bain que prend sa jeune domestique, et le bruit de l’écoulement de l’eau sale quand elle vide la baignoire, qui vont déclencher le désir qui mènera par un enchaînement fatal ce même écrivain, plutôt sympathique au départ, à laisser s’exprimer toutes les immondices de son âme. Les 20 premières minutes du film qui nous font passer de la naissance du désir coupable à l’engrenage meurtrier sont une grande leçon de cinéma.
Créée
le 14 avr. 2020
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