En pilotage automatique

Je me souviens des premiéres images d’Automata que j’ai vu. Je pensais voir un futur grand film de SF. Le résultat est pourtant en demi-teinte. Qui penche du côté du pas trés bon en plus…

Dans le futur, l’humanité a subit la « régression ». En gros, suite à une apocalypse, ils ont perdus une grande partie de la technologie mais ont tout de même réussit a en sortir des robots pour les aider et les protéger. Obéissants aux deux premiéres lois de la robotique (Ils ne peuvent mettre en danger un humain, ni se modifier eux-mêmes), ils sont de fidéles travailleurs. Mais Jacq Vaucan, qui travaille pour le ROC, est chargé d’enquêter sur un robot aperçu en train de se réparer seul. Bien sûr, ses recherches vont l’amener à découvrir bien des choses inattendues…

Le film se déroule en 2044. Ce qui devrait offrir la possibilité d’un univers post-apo cohérent. Mais ici, les technologies se mélange, de la plus avancée à la plus faible. Et c’est le gros point faible du film : ses incohérences ! Lorsque Jacq se retrouve dans un désert irradié, il ne s’en plaint que pendant un temps, semblant oublier toutes les radiations ensuite, les robots ont des réactions mettant souvent en danger le personnage principal etc… Dommage car la tenue visuelle su film est tout à fin réussit, son ambiance film noir des premiéres minutes a un côté Blade Runner assumé (trop même en fait) qui fonctionne et le casting a de jolis noms.

Des noms qui, malgré tout, cabotine un peu trop à l’image d’un Antonio Banderas qui en fait 10 fois trop et un Dylan McDermott en mode gros mafieux sans scrupule… alors que ce n’est pas rôle. Des soucis qui gênent considérablement un film qui avait pourtant réussit le tour de force de coincer son personnage à cause de loi censés le protéger ! Un des bons moments d’un film qui n’en manque pas mais qui ne parvient pas vraiment à les exploiter et se montre au final beaucoup trop moyen…