Avatar est, sous ses versants que d’aucun qualifierait d’un peu naïf, un objet filmique d’une pureté admirable, sans aucun cynisme, qui touche à ce qu’il y a de plus profond en chacun de nous. Une ode à l’imaginaire et film-monde novateur pourvoyeur d’une immersion totale. Une immersion physique et émotionnelle grâce aux talents d’un James Cameron embrassant une technologique qu’il a compris et transcendé comme aucun autre réalisateur, bannissant toute frontière entre réel et fantaisie. Une œuvre jouissive qui touche à l’intime, que l’on acceptera plus ou moins selon notre niveau d’introspection, mais dont les réminiscences chamaniques en font l’incarnation d’un récit qui transcende les cultures. Oui, Avatar touche à ce qui nous définit, au-delà de son statut cinématographique. La marque des génies donc. Un génie qu’on a hâte de retrouver pour la suite.
Notre critique complète ici : https://linfotoutcourt.com/critique-avatar-10-ans-plus-tard/