AVATAR.
Le film dont on sait TOUT du déroulement environ 4 minutes et 28 secondes après qu'il ait débuté. Des ficelles énormes (tiens, tiens, pourquoi ils essayent de nous montrer le transfert de corps via l'arbre-dance-floor et que ça foire, hmmm...), des personnages aussi inintéressants que caricaturaux (le méchant gradé, le civil casse-couille qui veut du fric, la gentille scientifique qui défend les indigènes, le marine crétin qui retourne sa veste, les indigène qui gagnent en balançant des flèches et des cailloux sur des hélicos bardés d'armes en tout genre...)
Bref, on s'y ennuie grave. Je crois que j'ai même réussi l'exploit d'avoir une absence d'une ou deux minutes. C'est beau. Et les ricains ne s'y sont pas trompés d'ailleurs, il n'a eu que des oscars 'mineurs' bien que mérités en l'occurence (effets spéciaux très réussis).
Voilà, en fait. Avatar, c'est une leçon de maîtrise informatique (bien que le design des personnages me rebute, personnellement, mais bon...) qui cache le vide intersidéral du blockbuster moyen.
Au moins, chez Michael Bay, il y a des feux d'artifices.