Prélude à l'Apocalypse.

Infinity war lance la fin de la phase III du MCU en faisant intervenir le plus grand (en taille) des méchants, à savoir Thanos, qui veut obtenir les pierres d'infinité afin de réduire de moitié la population de l'Univers.
Et donc, les Avengers, qui est devenu un groupe plus divisé qu'autre chose, se réunir pour lui montrer de quels bois ils se chauffent.

Contrairement à certains, je ne pars pas du principe que les films du MCU soient des épisodes, mais il est vrai que tout ça est fabriqué comme une gigantesque histoire, d'où les Phases où si on en rate un, il devient difficile de raccrocher les wagons.
Mais là, le spectacle est total, avec des moyens démesurés, et avec l'arrivée des Gardiens de la Galaxie, de Black Panther et d'autres joyeusetés, où les 2H20 sont passés à toute vitesse. En plus de retrouver Tony Stark, Thor, Captain America, Docteur Strange, et les acteurs qui vont avec. Où il y a tellement de rôles qu'on se demande qui, dans l'Hollywood contemporain, n'a jamais travaillé pour Marvel...

Pourtant, l'histoire reste d'une grande mélancolie, avec pas mal de choses dramatiques et des morts, mais les frères Russo n'en ont pas oublié pour autant l'humour, notamment la relation entre Thor et Rocket ou le rapport maitre-disciple d'Iron Man et Spider-Man. C'est un dosage que je trouve très réussi dans la blockbuster actuel, avec même un travail sur la mise en scène où il y a quand même deux plans-séquences ; l'un à New-York avec Stark et Strange, et l'autre à la seule scène post-générique.

C'est bien mieux que l'ère d'Ultron, qui était un film souffrant de sa genèse compliquée, mais là, c'est clairement montré que c'est divisé en deux films, et qu'on va en prendre à nouveau plein la gueule, et tant mieux !