Bachelorette par Christine Deschamps

J'ai bien conscience d'être très mal placée pour parler d'humour, mais bon, j'ai malgré tout vu une comédie (si!) américaine (double exclamation). Parce que les critiques avaient laissé entendre qu'elle subvertissait le genre et dynamitait les clichés. Pfff, ça, c'est drôle. Voilà donc une énième comédie sur les préparatifs d'un mariage, mais cette fois, la demoiselle d'honneur déteste cordialement sa copine rondelette qui se marie avant elle. Bon, ça pourrait changer des clichés habituels, en effet. Mais non. Enfin, pas pour un public français, parce que, finalement, ce que j'ai vu, moi, c'est exactement la même chose que dans Le mariage de mon meilleur ami, par exemple (je sais, pas de quoi être fière de l'avoir vu, celui-là aussi...) sauf que les "héroïnes" se droguent, boivent, jurent et peuvent dire pénis et vagin sans rougir. Les grues ! Si elles avaient été au collège en France dans les années 80, elles auraient eu des cours d'"information sexuelle", et appelleraient un chat un chat depuis au moins 25 ans... Mais bon, on n'en est pas tous au même stade, clairement, et il faut faire avec. Alors, pour résumer, voilà une comédie enlevée, qui use classiquement de la dynamique du mal en pis, et qui confond la vulgarité avec la liberté de ton. Avis aux amateurs... ^^