Est-ce que le film m'a plu ? Non pas vraiment.
L’infâme violence multifacette et sordide de la trop longue première partie m'a donné la nausée.
Mais je me suis souvenu d'un de mes films cultes; "Brimstone", réalisé, lui aussi par un batave, envers lequel j'avais eu le même dégoût du trop plein de violence. Et puis, au milieu de la fange sordide, une histoire fleurit, sublime dans le cas de "Brimstone", subtile, délicate et naïve dans le cas de "Bad Boy Buddy".
Après le visionnement du film, j'étais prêt à l'étriller ici, je l'ai d'ailleurs noté immédiatement '2' en attente d'écriture.
Et puis, le virus m'a attaqué et a fait sont œuvre durant la nuit. Au réveil, les facettes poétiques du film se sont imposées.
C'est en cela que j'ai changé du tout au tout d'avis. Il s'agit d'une véritable œuvre cinématographique, sublime, sournoise, délicate, gerbante, violente, tendre, poétique et c'est suffisamment rare pour le signaler.
Ai-je aimé les émotions générées ? Non. Mais j'ai un immense respect pour le travail réalisé, ainsi que les risques pris. Respect.
Il faut juste survivre à la première demi heure.