Les dessins-animés de DC sont de bien meilleure qualité que les derniers films. Cette fois-ci, Batman n'est qu'un second rôle. Les vrais stars, ce sont les méchants dont la plupart me sont inconnus à part Harley Quinn, le Sphinx et Deadshot. Mandatés (manipulés ?) par une agence gouvernementale au comportement radical, ils sont chargés d'infiltrer l'asile d'Arkham à la recherche de L'Homme-Mystère.
Je n'irai pas jusqu'à dire qu'ils sont attachants. Ce ne sont que des crapules. Il ne faut pas l'oublier. Mais ça m'a fait plaisir de retrouver la fantaisie de Quinn et de découvrir les cuisses puissantes de Killer Frost. Les graphismes sont matures comme dans la série de jeux vidéo signé Rocksteady. Ce n'est pas du tout le design de la série animée de Paul Dini tout comme le scénario qui s'inspire du jeu Arkham Asylum sorti en 2009. On y retrouve ces fréquents aller-retours dans l'enceinte du bâtiment transformé pour l'occasion en un immense terrain de jeu où s'ébattent tous ces pourris. Pas un ne manque à l'appel. Tout le monde sera content même les fans de Double-Face, du Pingouin ou de Poison Ivy.
La violence est assez prononcée. Je ne m'y attendais pas spécialement. Là où ne verra rien de la plastique des protagonistes féminines (snif), l'animé n'est pas avare en scènes gores, décapitations. Le Joker s'en donne à cœur joie grâce à tous ses gadgets et il n'est pas le seul. Il sera intéressant de voir la suite des aventures de cette bande ne brillant pas par sa solidarité (c'est le moins qu'on puisse dire) et l’attitude de Batman à leur égard.