Forcément avec Paul Dini au scénario et Michael Uslan à la production, on se croirait revenu à la grande époque.
Le retour du Joker n'a pas pour moi clairement le même impact que le Fantôme Masqué qui s'attardait longuement sur la jeunesse de Bruce Wayne. Là, on a un Batman à l'âge de la retraite qui a laissé sa place à un autre chevalier noir. Il n'est pas réellement question de retour sauf pour les affaires familiales. Même lorsque le Joker se manifeste à nouveau, il se contente de guider de loin son successeur.
Un Joker toujours aussi fourbe, manipulateur et violent. Son flash-back expliquant sa mort supposée et les sévices infligés au pauvre Robin est assez dur (d'ailleurs, à sa sortie, le film a subi une lourde censure). Disons que je l'ai trouvé dans ce dessin-animé moins bouffon que dans la série de 1992.
Pour le reste, on est en terrain connu. Le style graphique reste le même que celui de la série animée culte. En 2000, est-ce qu'on ne pouvait pas avoir autre chose ? Mais je salue la noirceur et la violence du film. Son histoire fouillée. On a peine à croire qu'il s'adresse à des enfants quand voit le logo Warner Kids avec Bugs Bunny.