Beavis V Butt-Head

Attention spoiler (mais bon, vous vous en doutiez, et on s’en branle)

Lorsqu’il était petit, Beavis a vu ses parents mourrir. Il a alors compris que la vie n’avait aucun sens, et que l’humanité n’était qu’un trou puant et corrompu. Ainsi il a décidait de la sauver d’elle même, et revêtant une cape et un masque noir. En revanche il refuse tout contact avec elle, et s’isole dans sa forteresse de solitude, avec pour seul interlocuteur un vieux monsieur qui l’a vu grandir. Et comme toute figure paternaliste, ce dernier fait de son mieux pour le guider, mais ne pourra pas aller beaucoup plus loin tant il l’aime et ferait tout pour continuer à lui talquer les fesses.

Beavis: C’est pas possible, l’humanité est foutue, un être surpuissant est arrivé et va tout détruire.

Alfred: En même temps l’humanité c’est un tel bordel, peut être qu’un bienfaiteur désintéressé pourrait lui faire du bien.

Beavis: Je sais, c’est ce que je fais moi.

Alfred: C’est vrai. Vous vous baladez dans la ville le soir pour stopper des criminels, sans jamais les tuer. Vous vous contentez de les marquer, et de laisser les gens en prison s’occuper d’eux.

Beavis: Tout à fait. Et regardez lui, il a détruit la moitié de la ville, en faisant des milliers de morts, et des millions de blessés.

Alfred: Oui, mais c’était pour sauver l’humanité d’un dangereux psychopathe intergalactique surpuissant qui, s’il avait mené son plan à exécution, aurait fait s’éteindre la race humaine…

Beavis: Ah! Vous êtes donc d’accord : c’est un dangereux psychopathe intergalactique surpuissant qui, lui, va asservir l’humanité. Je sais, il n’y a peut être qu’1% de chance que ça arrive. Mais c’est un trop grand risque à prendre. Il faut le détruire au plus vite.

Alfred: Je dois admettre que c’est une possibilité… Ceci dit, est-ce que vous pensez qu’il y a 0% de chance qu’un jour l’humanité soit sous la menace d’un danger encore plus puissant dont il serait le seul à pouvoir nous sauver?

Beavis: Oh! Là, vous allez trop loin! J’ai pris quelques coups, vous pouvez réparer mon costume?

Alfred: Bien maître Beavis.

Parce que ce sont les valeurs que ses parents lui ont enseigné, Butt-Head s’est mis en tête d’aider l’humanité grâce à ses super pouvoir et son implacable sens moral. Mais à son contact, il a découvert que l’humanité ne peut être sauver d’elle même, car lorsqu’il sauve la terre d’un dangereux psychopathe intergalactique surpuissant, on lui reproche les victimes dont il n’est pas responsable, et lorsqu’il veut faire entendre sa voix à son fils de pute de rédacteur en chef, celui-ci lui dit de la boucler et de se cantonner aux foot comme tout bon journaliste devrait le faire. Ne pouvant plus supporter cette humanité qui n’a aucun sens à ses yeux, il s’en isole le plus possible, et ne tolère à ses côtés que sa copine et sa mère, qui font tout leur possible pour le guider, mais tiennent trop à pouvoir lui talquer les fesses et lui sucer la bite, chacune de son côté, pour le confronter à ses contradictions.

Butt-Head: Je comprends rien, c’est pas ma faute si Zod a tué tous ces gens, et si pour l’arrêter j’ai dut démolir la moitié de la ville et faire plein de victimes.

Lois Lane: Je le sais bien. Mais comprends les, pour la première fois, l’humanité est confrontée à quelque chose qui pourrait remettre en question le sens de son existence. Donc elle ne sait pas comment réagir autrement que par la peur.

Butt-Head: Non mais c’est n’importe quoi. L’humanité a eu suffisamment de temps pour comprendre un truc aussi évident que si on empêche un meurtre en tuant le meurtrier, on est pas responsable de ses victimes précédentes.

Lois Lane: Tu veux vraiment m’écouter?

Butt-Head: Bien oui, comme toujours.

Lois Lane: Non, pas comme toujours, cette fois ci tu dois me promettre de pas t’enfuir au pôle nord dès que je dirais un truc qui te plaira pas.

Butt-Head: D’accord.

Lois Lane: Tu devrais parler à l’humanité. Tu va à Washington, comme ça sans prévenir, pendant qu’ils sont en train de faire les débats, et tu t’expliques clairement.

Butt-Head: Hors de question. Non mais attends, il faudrait que je m’explique moi, alors que le taré-masqué de l’autre côté du fleuve, il a pas à s’expliquer et il est même aider par les flics.

Lois Lane: L’autre taré, comme tu dis, c’est un être humain. Et il ne fait qu’arrêter des canailles que tout le monde veut voir sous les barreaux. Ses actions n’ont pas assez d’ampleur pour risquer la vie d’innocents.

Butt-Head: Mais c’est n’importe quoi. Je me casse.

Lois Lane: T’avais promis…

Butt-Head: J’avais promis de pas partir au pôle nord, là je vais juste voir ma mère.

Quelques temps plus tard, Beavis et Butt-Head se rencontrent dans une soirée organisée par Alex, le nouveau patron des usines Lu, et qui se trompe sur tout. Il s’agit lui aussi d’un psychopathe, mais milliardaire. Ayant apris auprès de son père tyrannique que l’humanité n’avait aucun sens, il a renoncé à la sauver, et souhaite mettre à ses pieds les forces qui la dominent.

Une fois face à face, Beavis et Butt-Head se regardent dans les yeux.

Butt-Head: (voix off) tiens, si je lui mettais un casque on dirait… Mais bien sûr, c’est lui!

Beavis: (voix off) tiens, si j’enlevais ses lunettes on dirait… Mais bien sûr, c’est lui!

Butt-Head: Bonjour, Butt-Head, journaliste pour le Daily Planet.

Beavis: Le Daily Planet? C’est celui que je possède. Je suis tellement riche je sais pas ce que j’ai, et j’en ai rien à foutre de l’humanité.

Butt-Head: Vous en pensez quoi de ce psychopathes qui marque des gens au fer rouge sans se soucier de leur vie.

Beavis: C’est un point de vue intéressant. Mais je ne trouve pas ça plus grave que de se soumettre à un demi Dieu capable de détruire l’humanité.

Butt-Head: C’est un point de vue intéressant. Nous devrions poursuivre cette conversation.

Beavis: Je suis bien d’accord. Voici mon numéro de…

Mais voila qu’Alex, le nouveau patron des usine Lu, et qui a tort sur tout, vient interrompre cette conversation.

Alex: Ouha les gars! ça avait l’air animé ici. Mais pas de dispute chez moi je vous en pris (monologue intérieur: je suis tellement diabolique, j’ai empêché les deux héros de se parler et ainsi mettre fin à leur conflit !)

Quelques temps après, Butt-Head rend visite à sa mère.

Butt-Head: J’ai pris une décision maman. Ils veulent que je vienne à Washington pour m’exprimer sur tout ce qu’il s’est passé. Je vais y aller.

Martha: T’es sûr? T’aurais pu y aller n’importe quand. Là ils t’attendent, et c’est pas impossible que quelqu’un de malveillant en profite pour te tendre un piège et te compromettre aux yeux de l’humanité.

Butt-Head: T’as peut être raison. Mais bon, je ferais très attention. Et puis, t’as une meilleur idée?

Martha: Non, moi tu sais ça me dépasse, je suis juste une serveuse dans un trou au Kansas.

Après que la rencontre de Butt-Head avec le peuple américain ait mal tourné, Lois Lane se retrouve sur un toit avec Alex, le nouveau patron des usine Lu, et qui, rappelons-le, se trompe sur tout.

Lois Lane: Mais enfin, qu’est ce que vous allez faire?

Alex: Je suis absolument diabolique. Je vais tuer Butt-Head.

Lois Lane: Ah! Vous saviez?

Alex: Oui, me prenez pas pour un con non plus.

Lois Lane: Et comment allez vous faire ? Il est indestructible.

Alex: Que vous croyez, mais mes gars ont trouvé une roche radioactive venue de sa planète, capable de le détruire.

Lois Lane: A bon. Ben merde, alors. Vous avez gagné.

Alex: Non pas tout à fait. Y a eu un petit pépin, Beavis me l’a piqué. Mais c’est pas grave, ils vont se battre, Beavis va le tuer, et on en parlera plus.

Lois Lane: Mais n’importe quoi, Butt-Head est pas si con, pourquoi est ce qu’il l’affronterait d’abord? C’est qu’un humain, il a trop de respect pour sa vie pour essayer de le tuer.

Alex: Parce que j’ai fais kidnapper sa mère, et que je lui ai dit que si il ne tuait pas Beavis dans une heure, elle se ferait tuer.

Lois Lane: Vous réalisez que s’il dit à Beavis qu’il ne veut pas le tuer, mais que vous avez kidnappé sa mère, ils ne se battront pas, et viendront vous casser la gueule?

Alex: Mais bien sûr que non, ils sont bien trop cons pour s’adresser la parole. La preuve : regardez en face. Et puis je m’en fous, si ils veulent pas s’entretuer, j’ai un joker dans ma manche.

Lois Lane: Pourquoi vous le sortez pas tout de suite alors?

Alex: Ce serait moins théâtral, et moins marrant. AH! AH! AH! AH! AH!

Au même moment, Beavis et Butt-Head sont effectivement en train de se battre. Et alors que Beavis s’apprête à donner le coup de grâce.

Butt-Head: Martha!

Beavis: Quoi Martha? Tu connaissais ma mère?

Butt-Head: Non, la mienne.

Beavis: Ta mère s’appelle Martha? Comme la mienne.

Butt-Head: Pas possible. Top là, ça fait un point commun.

Beavis: trop cool.

Butt-Head: En fait t’es un gars sympa. T’es comme moi, t’as vu t’es parents mourir, et maintenant tu veux sauver l’humanité malgré toute ses contradiction.

Beavis: T’as tout compris.

Butt-Head: Bon, par contre je crois qu’en face y’a un connard qui nous prépare un dernier coup de pute, on devrait aller voir.

Beavis: Let’s go.

Arrive le Phénix, invulnérable vu qu’à chaque fois qu’on le détruit, il renait de ses cendres avec des nouvelles défense contres les forces qui viennent de le tuer.

Butt-Head: Il vient de ma planète, seul la kryptonite peut le tuer. Ou est la lance avec laquelle tu voulais me tuer?

Beavis: Je l’ai donner à ta gonzesse.

Butt-Head: Lois, soit gentille, où est la lance?

Lois Lane: je l’ai jeté au fond des égouts.

Butt-Head: Mais pourquoi diable?

Lois Lane: Bien, a ton avis. Pour qu’on la retrouve pas et que personne puisse te tuer.

Butt-Head: Ils ont retrouvé ce cailloux au fond de l’océan indien, tu crois vraiment qu’ils l’auraient pas retrouvé au fond des égouts?

Lois Lane: Baaah…..???

Butt-Head: C’est qui l’idiot maintenant? Merde, on est mort! Attend c’est quoi ça?

Tout à coup arrive Daria.

Butt-Head: C’est qui celle là? Tu l’as baisé?

Beavis: Non, je pensais que c’était toi.

Daria: Les gars, sérieux?