Au Djibouti, Claire Denis a un cadre idéal pour filmer ses soldats à l'exercice.
Avec Claire Denis, pas besoin de dialogues, c'est la camera qui parle. Ses mouvements lents de camera, travellings et gros plans offre une vue subjective de l'adjudant Galoup. L'aliénation puis l'installation progressif du désir masculin fortement influencé par le milieu militaire.
Tout cela mêlés à une scène de danse bizarre dans une discothèque. Une scène qui, filmé comme ça, montre peu d'intérêt, mais en sachant que le personnage a pensé à se suicider juste avant, on sent à travers cette danse impulsive le fait qu'il danse pour survivre. Il n'a pas le choix, danser pour ne plus penser à se suicider.
Beau travail résume bien le résultat mené par Claire Denis, une leçon de réalisation, de mise en scène !