Beauté cachée, film choral réalisé par David Frankel - les moyens Le diable s'habille en Prada et Tous les espoirs sont permis -, est une oeuvre qui semble avoir été créée sur mesure pour faire pleurer toutes les chaumières, avec un Will Smith aux yeux injectés de sang quand les larmes coulent le long de son visage (certainement qu'il se remémore la façon de jouer de son fils dans After Earth).
Je crois que je ne suis jamais rentré dans ce film tant le côté mélo est appuyé. Entre Smith qui perd sa fille, le mec qui ne voit plus sa fille et l'autre en phase terminale de cancer, il y avait de quoi se tirer une balle après la moitié de l'oeuvre. Fort heureusement, c'est tellement gros que je ne suis jamais rentré dans ce film.
Beauté caché est ce typiquement hollywoodien, on prend le spectateur par la main et on lui dicte les bonnes émotions à avoir face à ce film. Me voilà donc un monstre sans coeur. Fort heureusement aussi certains choix de scénario sont risibles. Est-ce que des amis vont vraiment engager de la sorte un détective privé et ensuite une troupe de théâtre pour que le personnage de Smith revienne les pieds sur terre ? Est-ce qu'on peut vraiment croire que le mec croit vraiment à ses hallucinations ? Et surtout, la manière dont on présente la femme de Smith est pathétique.
Bref, rien ne fonctionne chez moi dans ce film. Le genre de films dont Smith est coutumier depuis un bon bout de temps aussi. Et c'est bien dommage.