Big Eyes n’est pas déplaisant, au contraire même, mais c’est un film anecdotique.
Disons que, malgré le déluge de couleurs pétantes, le film est assez fade, sans relief, sans passion. Burton semble effacé totalement derrière le sujet.
C’était intéressant de choisir d’adapter cette histoire sur le ton de la farce, d'étirer les traits du mélo 60's, mais le cinéaste ne va pas au bout des choses. C’est trop sage.
Pourtant le sujet a tout pour être passionnant, mais on reste en surface. C’est joli mais c’est tout.
Au milieu de ça Christopher Waltz semble, lui, avoir compris que le film est une farce, le problème c’est qu’il en fait des caisses, et l’acteur risque de rapidement fatiguer en se répétant de film en film sur le même registre.