LORSQUE MARVEL FAIT DE LA POLITIQUE

Un film dont le visuel nous enchante. Des paysages, de belles images avec un coté folklorique qui étoffe le film et nous ravie. La musique, les décors et l’utilisation d’un dialecte donne une portée différente. Marvel production à bien su allier un certain exotisme, rites séculaires, costumes colorés qui côtoient une technique ultra-moderne avec des armes et des techniques de combat qui vont des arts martiaux traditionnels en passant par stars wars..
Pour une fois, les héros sont tous des afro-américains et le gros méchant, c’est le blanc.

Malgré cela, je trouve que le personnage principal (chadwick Boseman) manque un peu de charisme et peut être que le film et son message était trop lourd à porter. Oui, j’ai bien parler de message. Clin d’oeil à la maltraitance subie par les communautés minoritaires. Un pays imaginaire le Wakanda possédant une richesse minière sans nulle autre pareille, une technologie avancée mais qui vit en autarcie et passe aux yeux des super puissance pour un pays d’éleveurs de chèvres. Cela convient aux Wacandais lesquels ne souhaitent pas avoir de contacts avec les autres puissance et veulent garder pour eux seuls leurs richesses. Et pour une fois comme je le disais.. le gros vilain c’est le blanc, n’en déplaise a certains qui aimeraient que les bons vieux clichés persistent.

Ce blanc d’Afrique du Sud (Andy Serkis) ne cherche qu’a dévaliser les trésors du Wakanda pour les vendre au plus offrant. Arrive le faux méchant..(Michael B Jordan) entrainé à tuer mais qui s’avère être le cousin de l’actuel souverain. On devine le combat pour le trône que gagne le fils du héros déchu. Ce dernier prend donc possession du trône et il s’ensuit une guerre civile entre les différents partis, les conservateurs qui veulent que le Wakanda continue de vivre en autarcie, et le nouveau souverain qui voudrait le voir s’ouvrir au monde et partager sa technique et ses richesses plutôt que de s’emmurer. Eh oui, s’emmurer. Un pays riche qui cherche à exclure les autres en s’emmurant, ca ne vous dit rien? Les petites phrases assassine distillées tout au long du film sans oublier le final, au moment ou un politicien qui semble être un dirigeant demande ”ce que peut apporter un pays d’éleveurs de chèvre” la réponse ”"En temps de crise, le sage construit des ponts, le fou construit des murs.”” (L’Obs B. Manenti 14.2.2018) réponse adaptée de la citation de Newton afin de mieux tacler le président américain dont on connait la politique isolationniste.

Ce film, en apparence anodin et ludique se veut donc être porteur de messages et à mon avis, il y réussie même si dans son ensemble on peut dire que ce n’est pas un chef d’oeuvre