Black Storm par Incertitudes

Mine de rien, la référence en matière de tornades c'est Twister de ce brave Jan de Bont et ça remonte à l'année 1996 ! Il aura fallu attendre dix-huit longues années avant de voir un spécialiste des effets spéciaux se pencher à nouveau sur elles. En les remettant au goût du jour. Si les traditionnels chasseurs de tempêtes (drôle de vie en passant) et autres météorologues, qui évidemment n'ont jamais vu ça de leur vie, sont bien présents, désormais tout le monde se filme à la caméra avec une seule ambition : faire des vues, des "likes", sur Youtube. Question d'époque.

Ça a au moins l'avantage pour nous spectateurs d'être secoués à leurs côtés. D'être vraiment au cœur de l'action. Car ces monstres sont vraiment bien filmées même si peu meurtrières dans l'ensemble.

Le néophyte que je suis en matière de climat n'aura aucune réponse à ses questions : comment se forment-elles ? Comment peuvent-elles être aussi violentes ? Pourquoi ne peut-ont pas un peu mieux les prévoir ? Y a-t-il un lien entre les tornades et le réchauffement climatique ? Non, pour ça, mieux vaut encore ouvrir un bon bouquin.

Ce qui compte avant tout, ce sont les tempêtes. Et c'est heureux car la galerie de personnages n'est pas non plus inoubliable même si certains sont intéressants malgré tout : le père de famille, proviseur adjoint d'un lycée, veuf et rude envers ses enfants mais qui s'adoucit au contact des éléments et de la météorologue, jeune mère de famille d'une petite fille se languissant d'elle. L'ado de dix-sept ans qui en pince pour la bombe du lycée avec qui il va se retrouver pris au piège. Des préoccupations bien à eux mais tout ça, sans trop en faire. Ça aussi, j'en suis gré à Steven Quale.

Pour le moment, à peut-être dans certains téléfilms catastrophes s'il en existe sur ce thème, le spectacle n'a pas encore été décevant.